par Cedric Melon
21 juillet 2014 - 18h01

Helix saison 1

année
2014
Créateur
InterprètesBilly Campbell, Hiroyuki Sanada, Kyra Zagorsky, Mark Ghanimé, Jordan Hayes, Neil Napier
éditeur
genre
notes
critique
7
10
A

La nouvelle série de Ronald D. Moore, créateur et auteur du remake de la série de SF Battlestar Galactica, est de retour avec Helix, une série fantastique angoissante qui n’est pas sans rappeler les plus grands classiques du genre.

Tout commence dans un centre de recherche en Antarctique, où une unité spéciale de scientifiques enquête sur un virus transformant ses hôtes humains en zombies amateurs de mucus noir. Très vite, l'équipe se rend compte que la survie de l’humanité toute entière dépend du succès de sa mission.

Une équipe scientifique isolée et enfermée dans un complexe hostile (à chaque épisode, une journée), un virus qui transforme les hommes en créatures dangereuses et peu ragoûtantes : dès les premières minutes, on sait que cette série a été pensée pour nous faire sursauter. La réalisation ne recule d'ailleurs devant aucun artifice pour faire monter la tension à chaque fois qu'un personnage nous tourne le dos… À mi‑chemin entre le thriller scientifique, le survival classique et le film de zombies, Helix n'est pas avare en rebondissements, d'autant que chaque membre de cette équipe de scientifiques semble poursuivre en secret un but inavouable.

Pour incarner ces scientifiques enquêteurs, la production a fait appel à des acteurs sûrs tels que Billy Campbell que l’on avait beaucoup apprécié dans le remake américain de The Killing saison 1, et la star japonaise Hiroyuki Shimosawa que les fans de Lost connaissent bien.

Si immédiatement, les amateurs reconnaîtront des références évidentes aux classiques du genre (The Andromeda Strain de Robert Wise adapté d'un récit de Michael Crichton, Urgences, Jurassic Park ou The Thing de John Carpenter), Helix, tant dans sa construction que dans sa forme, est une version revisitée du Alien de Ridley Scott dont une scène est carrément un décalque d'un passage du film de Scott avec Sigourney Weaver. Certainement pas un chef‑d’œuvre, Helix ne manque toutefois pas d’ambition.

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blu-ray
cover
- de 12 ans
Prix : 24,99 €
disponibilité
02/07/2014
image
3 BD-50, 42' x 13, zone B
1.78
HD 1 080p (AVC)
16/9
bande-son
Français Dolby Digital 5.1
Anglais DTS-HD Master Audio 5.1
Allemand Dolby Digital 5.1
sous-titres
Français, anglais, anglais pour sourds et malentendants, arabe, allemand, hindi, turc
8
10
image
Sans être dotée de moyens sans limite et malgré une image cédant à quelques facilités (les flashback un peu cheap à base d'images floutées), ce rendu HD est tout à fait probant malgré le grand nombre de scènes sombres. Certes, c'est un peu vidéo et lisse au niveau de la matière, mais aussi très propre et bien fait côté décors (à peine futuristes) et maquillage/prothèses. Efficace à défaut d'être original.
8
10
son
Si la VF Dolby Digital 5.1 fait le job, la VO DTS-HD Master Audio 5.1 emporte l'adhésion avec son lot d'ambiances bien senties, ses bruits de couloir inquiétants et sa scène Surround très active et profonde. Les peureux/peureuses auront le palpitant au taquet à plusieurs reprises, d'autant que les basses tabassent. Ce sont assurément les détails qui font toute la différence.
7
10
bonus
- Commentaires audio de Billy Campbell et du producteur Cameron Porsandeh
- Ronald D. Moore, le cas particulier de la SF (7')
- Le mur des maladies (5')
- Développer la tension (6')
- L'art de l'isolation (6')
- Coupé au montage (3')
- Dissection des personnages (10')
- Fabrication de l'épidémie (6')
- Scènes supplémentaires (10')
Un même et gros module découpé par thème pour aborder la technique ou la psychologie des personnages. Pour l'information, le fameux mucus noir n'est autre que du sirop à base de chocolat et d'amande (heureusement pour les comédiens, qui ont en ingurgité des litres…). Quant au producteur Cameron Porsandeh, également script de l'épisode pilote, il revient sur une histoire de virus qu'il a lui‑même contracté en Inde et qui, dans son organisme, réagissait de manière inattendue. Pathologie due à une bouteille d'eau frelatée qui nécessita six mois de recherche médicale. En ajoutant les commentaires audio plutôt réussis, voici de quoi en savoir vraiment plus sur la conception de la série.
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