Helix saison 1
La nouvelle série de Ronald D. Moore, créateur et auteur du remake de la série de SF Battlestar Galactica, est de retour avec Helix, une série fantastique angoissante qui n’est pas sans rappeler les plus grands classiques du genre.
Tout commence dans un centre de recherche en Antarctique, où une unité spéciale de scientifiques enquête sur un virus transformant ses hôtes humains en zombies amateurs de mucus noir. Très vite, l'équipe se rend compte que la survie de l’humanité toute entière dépend du succès de sa mission.
Une équipe scientifique isolée et enfermée dans un complexe hostile (à chaque épisode, une journée), un virus qui transforme les hommes en créatures dangereuses et peu ragoûtantes : dès les premières minutes, on sait que cette série a été pensée pour nous faire sursauter. La réalisation ne recule d'ailleurs devant aucun artifice pour faire monter la tension à chaque fois qu'un personnage nous tourne le dos… À mi‑chemin entre le thriller scientifique, le survival classique et le film de zombies, Helix n'est pas avare en rebondissements, d'autant que chaque membre de cette équipe de scientifiques semble poursuivre en secret un but inavouable.
Pour incarner ces scientifiques enquêteurs, la production a fait appel à des acteurs sûrs tels que Billy Campbell que l’on avait beaucoup apprécié dans le remake américain de The Killing saison 1, et la star japonaise Hiroyuki Shimosawa que les fans de Lost connaissent bien.
Si immédiatement, les amateurs reconnaîtront des références évidentes aux classiques du genre (The Andromeda Strain de Robert Wise adapté d'un récit de Michael Crichton, Urgences, Jurassic Park ou The Thing de John Carpenter), Helix, tant dans sa construction que dans sa forme, est une version revisitée du Alien de Ridley Scott dont une scène est carrément un décalque d'un passage du film de Scott avec Sigourney Weaver. Certainement pas un chef‑d’œuvre, Helix ne manque toutefois pas d’ambition.