Haven saison 2
Toujours en proie à des phénomènes paranormaux, la ville de Haven demeure la principale préoccupation des agents Audrey Parker (Emily Rose) et Nathan Wuornos (Lucas Bryant). Leur mission : exorciser la petite bourgade de sa malédiction originelle, car depuis des générations, les troubles ainsi que le nombre d’individus possédés prolifèrent.
La deuxième saison de Haven démarre au quart de tour, avec chute de batraciens et invasion d’insectes plutôt agressifs, afin que l’on saisisse littéralement la métaphore punitive des dix plaies d’Égypte. Parker, l’héroïne ultra‑lucide, dont la quête d’identité coïncide avec le sauvetage des habitants, s’humanise tout doucement. Malgré son infaillibilité à toute épreuve, elle connaît sa première relation affective avec l’un d’entre eux. De son côté, Nathan, fraîchement orphelin, fait éclater les déviances officieuses du comté fantastique. D’autant plus que les manigances de Duke Croker (Eric Balfour) pourraient bien à voir avec la part maudite et l’étrangeté environnante…
Cette saison se prolonge ainsi avec les secrets enfouis d’une communauté naturellement associée à une quatrième dimension. La malédiction se décline au fil des épisodes, grâce à la pluralité terrifiante de ses tares, parée de ses paraboles bibliques et d’un soupçon de cannibalisme (une nouveauté). Une saison efficace et originale qui évite le grand piège de la redondance.