par Carole Lépinay
11 octobre 2022 - 10h12

Halloween Kills

année
2021
Réalisateur
InterprètesJamie Lee Curtis, Judie Greer, Andi Matichak, James Jude Courtney
éditeur
genre
notes
critique
3
10
A

Second opus de la franchise culte réhabilitée par David Gordon Green (Halloween, 2018), Halloween Kills reprend là où Laurie Strode (Jamie Lee Curtis), adversaire intime et chevronnée de Michael Myers, a échoué. Au lieu de périr dans les flammes de sa maison, le voici de retour et plus vivant que jamais pour une énième croisade meurtrière.


Visiblement, le plus célèbre (et increvable) croquemitaine du cinéma d’horreur n’en a pas fini avec la petite ville d’Haddonfield. Désormais clouée sur un lit d’hôpital, Laurie peut toutefois compter sur les anciens gamins traumatisés de 1978 pour en découdre.

 

Ponctué de flashbacks se déroulant lors de la fameuse nuit originelle, le film tente de lever tous les mystères qui font la force du chef‑d’œuvre de John Carpenter. Mais à vouloir trop tirer sur la corde (facile) de la nostalgie, il parvient seulement à nous rappeler à quel point cette nouvelle franchise manque totalement d’inspiration (voir le dégommage de pompiers au début du film, totalement ridicule).

 

Exit l’atmosphère pesante qui confinait à un cauchemar sans fin. Dans Halloween Kills, la fête devient folle dès lors que la communauté se met à traquer et lyncher l’increvable tueur en série. Référence à Frankenstein et M. le Maudit, lesquels condamnaient l’effet délétère de la meute, mais n’est pas Fritz Lang qui veut.

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4k
cover
Tous publics
Prix : 14,99 €
disponibilité
24/06/2022
image
2.35
UHD 2 160p (HEVC)
HDR Dolby Vision
HDR10
16/9
bande-son
Français Dolby Digital+ 7.1
Anglais Dolby Atmos
Anglais Dolby TrueHD 7.1
Norvégien Dolby Digital+ 7.1
Italien Dolby Digital+ 7.1
Tchèque Dolby Digital 5.1
Polonais Dolby Digital 5.1
sous-titres
Français, anglais, italien, néerlandais, danois, finnois, norvégien, suédois, tchèque, hongrois, polonais, grec, roumain
7
10
image

Un master 4K net et précis sur les séquences actuelles, moins « visible » sur les flashbacks vintage avec leur esthétique plus crue et brute. On retiendra surtout une belle lisibilité lors des nombreuses scènes sombres, des couleurs contrastées et chaudes la plupart du temps, des lumières artificielles pétantes et une allure générale qui recherche à tout prix la référence avec son illustre aïeul, sans jamais y parvenir réellement.

 

Le HDR Dolby Vision n'en reste pas moins très efficace compte tenu des conditions d'éclairage et des astuces pour « salir » l'image. Car pour contrer le tournage 100% numérique avec caméras Arri Alexa Mini et Arri Alexa SXT (DI 4K), du grain a notamment été ajouté en post‑production. Malgré tous les efforts et la séance techniquement très correcte, ce 4K UHD ne sort pas vraiment du lot et ne touche pas particulièrement. 

7
10
son

Passez par ici pour faire le plein de basses, en VO comme en VF. Une grosse ambiance qui bombe torse à chaque occasion, avec une VO toutefois plus enveloppante côté ambiance et spatialisation, Dolby Atmos oblige, même si les canaux hauteur et les effets de « douche sonore » restent finalement assez rares. Pas franchement mémorable malgré tous les efforts et la dynamique indéniable.

3
10
bonus
- Choix de la version cinéma ou longue (105'/109')
- Scènes coupées
- Scènes longues
- Les blessures ouvertes d’Haddonfield
- L’équipe de choc
- Les valeurs de la famille Strode
- Les transformations de 1978
- Le pouvoir de la peur
- Des morts à gogo
- Commentaire audio du film avec le réalisateur/co-scénariste David Gordon Green et les actrices Jamie Lee Curtis et Judy Greer
- Blu-Ray du film
- Bêtisier

On ne pensait pas dire cela un jour, mais vraiment beaucoup trop de modules inconsistants et promotionnels pour perdre un précieux temps supplémentaire. Les commentaires audio sont les seuls bonus à mériter de s'y attarder un peu, même si cela nécessite de revoir le film une seconde fois. Et on ne peut pas dire que 5 minutes supplémentaires de la version longue changent quoique ce soit au film.

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