par François Coulaud
02 janvier 2023 - 16h03

Halloween Ends

année
2022
Réalisateur
InterprètesJamie Lee Curtis, Andi Matichak, Rohan Campbell, Will Patton
éditeur
genre
notes
critique
5
10
A

Quatre ans après les événements dépeints dans Halloween Kills, l’insaisissable tueur Michael Myers n’a plus reparu. Laurie (Jamie Lee Curtis) achève d’écrire ses mémoires et partage son toit avec sa petite fille Allyson (Andi Matichak). Non loin de chez elles, Corey (Rohan Campbell), un jeune homme, tente de reconstruire sa vie après un drame atroce qui lui avait injustement valu une suspicion de meurtre. Un incident avec des voyous permet à Allyson et Corey de faire connaissance, puis de commencer à se fréquenter. Mais Michael Myers est beaucoup plus proche qu’il n’y paraît…


Un virage à 90°
Halloween Ends
clôt la trilogie que David Gordon avait entamée avec un intéressant Halloween puis prolongé avec le très oubliable Halloween Kills. Pour ses adieux au croquemitaine Michael Myers, David Gordon risque ici une approche assez originale, presque un virage à 90° par rapport aux deux premiers films. Et ce pour explorer un double thème singulier : celui d’une passation du Mal, l’émergence d’une possible succession à Myers, assortie d’une contamination de toute une communauté par la peur.

 

Embardées gores pas toujours bien gérées

Après une remarquable introduction, presque aussi choquante que celle de La nuit des masques originelle (1978), David Gordon prend un autre risque : une décélération brutale susceptible d’installer les personnages et de créer une tension d’attente. La manœuvre est d’autant plus puissante et gonflée que Myers se révèle quasi absent des deux‑tiers du film.

 

Mais David Grodon, peut‑être contrarié par ses producteurs ou par les injonctions de projections test, ne gère pas au mieux le tempo du récit insolite qu’il avait imaginé. Lequel témoigne de brusques embardées gores sans que les protagonistes et l’ambiance aient pu suffisamment infuser dans l’esprit des spectateurs.

 

Et le soufflé retombe

Après une ultime accélération, la construction originale qu’Halloween Ends promettait retombe tel un médiocre soufflé pour chuter sur des rails usés jusqu’à la trame par les autres Halloween. Les scènes de meurtres sont certes bien gratinées, le grand final retrouve même une tardive audace, mais c’est trop tard pour que ces déconcertants adieux à la saga Halloween préservent le lustre que le premier tiers du film laissait espérer.

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test
4k
cover
- de 12 ans
Prix : 24,99 €
disponibilité
22/02/2023
image
1 UHD-99 + 1 BD-50, 110', toutes zones
2.35
HD 2 160p (HEVC)
HDR Dolby Vision
HDR10
16/9
bande-son
Français Dolby Digital Plus 7.1
Anglais Dolby Atmos
Anglais Dolby TrueHD 7.1
Italien Dolby Digital Plus 7.1
Espagnol Dolby Digital Plus 7.1
sous-titres
Français, anglais, allemand, italien, espagnol, néerlandais, danois, finnois, norvégien, suédois, chinois
8
10
image

Un carton plein côté 4K et HDR Dolby Vision avec une densité de noir et des contrastes extrêmes pour un effet glauque bienvenu, et en même temps de jolis tons chauds bien lumineux qui apportent du cachet à l'ensemble. Une ambiance mortifère et belle à la fois, bien aidée également par des couleurs gonflées à bloc. Au final, un HDR Dolby Vision très efficace qui fait le job sans faire trop m'as‑tu‑vu. 

8
10
son

Secs, impactants, surprenants, les effets directionnels et Atmos profitent de la jolie ambiance pour mitrailler sur les enceintes. L'effet surprise marche à plein régime et la promesse de jump scares est bien tenue. Le thème mythique de Carpenter nous revient en grande forme, puissant et angoissant à souhait. Que du gros positif donc, à l'exception de la VF qui retombe immédiatement comme un gros soufflé. 

5
10
bonus
- Scènes coupées et longues (7')
- La dernière fille (5')
- Rien ne vaut Haddonfield (8')
- La fin d’Halloween (8')
- Bêtisier (3')
- Une menace différente (6')
- Les visions de la terreur (6')
- D'étranges morts (5')
- Commentaires audio du scénariste-réalisateur, du 1er assistant-réalisateur et du producteur
- Blu-Ray du film

Grosso modo la même rengaine habituelle, soit un même gros sujet promo saucissonné en petits modules. Les commentaires audio, assez festifs et détendus, relèvent le niveau avec pas mal d'infos à glaner.

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