par Carole Lépinay
01 avril 2011 - 11h08

Greenberg

année
2010
Réalisateur
InterprètesBen Stiller, Greta Gerwig, Koby Rouviere, Sydney Rouviere, Chris Messina, Susan Traylor
éditeur
genre
notes
critique
5
10
A

Roger Greenberg (Ben Stiller) profite de l’absence de son frère parti en vacances au Vietnam pour s’installer dans sa grande demeure. Se remettant difficilement de sa dépression, il espère pouvoir se reposer, mais tombe nez‑à‑nez avec Florence (Greta Gerwig), l’assistante de son frère, une jeune fille d’un naturel angoissé et parfois à l’ouest. Tous deux vont entretenir une relation tendre et complètement inattendue.

Formidable Ben Stiller en pleine crise de la quarantaine, brutalement perturbé par l’irruption de cette grande blonde un peu corpulente et carrément borderline. Lui qui avait décidé de s’installer dans une attitude végétative (déjà bien entamée avec sa dose quotidienne d’anxiolytiques), le voilà qui compromet violemment ses plans nihilistes. Décidément, rien ne paraît plus évident pour un grand dépressif que de fermer toutes les portes d’un monde jugé stérile. Mais lorsque la vie en décide autrement, les certitudes figées et les penchants morbides volent en éclats.

Lors d’une fête « post-ado », comme l’anti‑héros la qualifie, on prend conscience avec lui du tiraillement intime qui le ronge : une ligne de coke et Duran Duran en bruit de fond afin de lui rappeler sa jeunesse, et cette même jeunesse lourde et éméchée qui réclame du Korn. Greenberg ou le sentiment violent et douloureux d’un monde dont on ne fait pas, ou plus, parti.

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dvd
cover
Tous publics
Prix : 14,99 €
disponibilité
20/04/2011
image
DVD-5, 103', zone 2
1.85
SD 576i (Mpeg2)
16/9 compatible 4/3
bande-son
Français Dolby Digital 5.1
Français Dolby Digital 2.0
Anglais Dolby Digital 5.1
sous-titres
Français
5
10
image
Une image douce‑amère, un brin nostalgique, comme suspendue dans le temps. Et qui colle parfaitement à l'esprit du film et aux turpitudes de notre héros désabusé. Un univers fait de costumes étranges, de décors oubliés et d'une petite impression de flou se traduisant parfois à l'écran par un certain manque de précision. Rien de clinquant ni de trop. Mais parfois du « pas assez ».
5
10
son
C'est indéniable, la VO a beaucoup plus de charme que son homologue française. Elle est aussi un peu plus charpentée et détaillée. De toute façon, le film se la joue « low profile » en restant ancré dans les pensées embrouillées de Greenberg.
2
10
bonus
- Les dessous du tournage (3')
- Noah Baumbach tente une approche romanesque (1')
- Greenberg aime Los Angeles (2')
- Film-annonce (2')
Une virée autour du film afin de saisir les intentions du réalisateur Noah Baumbach et revoir le formidable Ben Stiller au bout du rouleau. Très promo et superficiel malheureusement.
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