Grease
Mais qui a pondu ce packaging moche et ringard au possible chez Paramount US, alors que le superbe générique d'ouverture (vous en apprendrez plus sur son histoire dans les bonus de cette édition) était propice à libérer une élégante créativité vintage qui aurait aussi bien collé à l'époque qu'au statut d'objet culte du film ? Un ratage total qui n'entache que notre bonne humeur, bien vite oublié qui plus est à la vue des premières images de cette édition 40e anniversaire propice à une redécouverte totale en famille, jeune génération comprise. L'image et le son sont plus beaux que jamais, libérant le charme dévastateur et indéniable du jeune John Travolta qui, à l'époque, n'a que 24 ans.
Tout commence après une amourette d’été entre Danny (John Travolta) et Sandy (l'Australienne Olivia Newton‑John). Le couple éphémère se sépare dans la douleur à la fin des vacances, il ne sait pas encore qu'il va se retrouver à l'université. Le caïd local au blouson noir va alors devoir choisir entre sa réputation et l’amour de sa vie…
En 1978, le film Grease bat le record de recettes de l’année et se place juste derrière Star Wars et Les dents de la mer au box‑office. T‑shirt moulant et leggings sexy en Diable, le couple Travolta/Newton‑John fait rêver une jeunesse éprise de liberté. Un rôle que Travolta connaît par cœur puisqu'à 19 ans déjà, il faisait partie de la petite troupe de théâtre qui jouait sur les planches cette histoire de bad boys roi d'un lycée difficile. Il n'avait alors pas le premier rôle mais celui du copain Doddy. C'est le producteur Allan Carr qui va acheter les droits cinéma de la pièce et faire courir la rumeur que Presley serait de la partie pour faire monter la sauce. Le film sera finalement lancé avec John Travolta, soutenu depuis le début par Allan Carr.