Gossip Girl saison 1 partie 1
La vie dorée d’une bande d’adolescents de l’Upper East Side (N.Y), avec son lot de petites contrariétés, de doutes et de rapports compliqués.
L’originalité de ce pitch maintes fois traité tient dans le point de vue d’une mystérieuse blogeuse, « Gossip Girl », qui, comme son nom l’indique, nous rapporte les derniers potins alimentés par ces teens aussi instables que délurés. C’est avec beaucoup d’ironie, de distance et d’humour que notre Gossip Girl vient nous révéler la nature profonde de ces ados en mal d'identité, même si celle-ci se réduit souvent à des brunchs insipides, des coupes de champagne et des vêtements fashion façon Sex & the City. Une telle overdose de l’aisance que nos « pauvres » jeunes New-Yorkais n’ont plus d’autre remède à l’ennui que de se tirer dans les pattes, coucher ensemble et tenter d’obtenir la meilleure place dans leur bulle hermétique, dont le moule fait en or est toujours à deux clashs de rouiller.
À la grande question métaphysique de Nate (l'un des ados du groupe qui aurait gardé un semblant d'innocence) dans le premier épisode : « On a pas le droit d’être heureux ? », son ami Chuck se contente de lui répondre : « T’as droit à un gros héritage, à une belle baraque et plein d’anxiolytiques. Le bonheur n’est pas au programme ». Tout est dit.