Glee saison 1 Vol.2
Will Schuester (Matthew Morrison) est professeur d’espagnol au lycée McKinley. Un jour, il décide de reprendre en main la direction d’un atelier de chant, délaissé par un prédécesseur négligent. Will va ainsi tout mettre en œuvre pour ressusciter le fameux Glee Club (glee pour « chorale ») dans lequel l’exclusion et l’élitisme ne sont pas permis. Ainsi, handicapés, obèses, homosexuels, barbies blondes, cheerleaders, intellos… chacun peut y trouver sa place. Pour autant, la mise à l’épreuve des candidats est rude et le Glee Club ressemble plus à un camp d’entraînement qu’à un club de vacances.
Glee adopte un concept tout à fait original, digne héritier de la série Fame (Christopher Gore, 1982‑1987), qui met en scène la jeunesse américaine, avec son lot de contrariétés, de complexes, de joies et de petites misères. Bref, le bonheur ou le malaise adolescent exprimé par le biais de chansons essentiellement issues de la pop.
À l’inverse de l’esprit de sérieux qui animait Fame, Glee manie l’ironie et la distance avec brio, dont elle use comme un contrepoint aux chansons abordées, elles, avec empathie, tantôt lourdes, tantôt attendrissantes, mais toujours chargées en lyrisme. La série Glee, drôle et inventive, mérite donc ses nombreuses récompenses, dont le prix du Meilleur réalisateur aux Emmy Awards et celui de la Meilleure série télévisée musicale aux Golden Globe Awards. On regrette quand même que l'éditeur ait pris soin de séparer cette première saison en deux éditions (sortie le 27 avril pour le Vol.1 et le 18 mai pour ce Vol.2).
