par Nicolas Bellet
12 novembre 2024 - 17h59

Gladiator II

année
2024
Réalisateur
InterprètesPaul Mescal, Pedro Pascal, Denzel Washington
éditeur
genre
sortie salle
13/11/2024
notes
critique
4
10
A
© Aidan Monaghan
© Aidan Monaghan
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Un soldat namibien est capturé par Marcus Acacius, un général romain qui vient de vaincre sa cité et accessoirement de tuer sa femme. Arrivé à Rome, le soldat devient un gladiateur ivre de vengeance. Ce qu’il ignore, c'est que l’assassin qu’il veut tuer n’est autre que son beau‑père…

Gladiator et à travers

Autant couper court au suspense, ce Gladiator II ne fera certainement pas de l’ombre au premier. Oubliez le lyrisme, le romantisme et le charisme de Russell Crowe dans Gladiator (2000). Quant à la musique de Hanz Zimmer, c’est à peine si elle est présente lors de quelques flashbacks. Non, cette suite n’en est pas vraiment une, hormis que son héros est le fils de Maximus ‑ce n’est pas un spoiler, c’est dans la bande‑annonce‑ et que comme dans la bande‑annonce, il n’y a pas trop d’enjeux. Ridley Scott aura mis près d’un quart de siècle à accoucher d’une fausse bonne idée qui n’est malheureusement pas complètement un bon film non plus.


Festival d’anachronismes plus risibles les uns que les autres ‑au hasard, un sénateur qui lit son journal avec le café du matin ou des enfants qui jouent au foot, sans parler des pièces cachées à la Scooby‑Doo‑ le film est un grand n’importe quoi bien assumé, avec en prime un vernis historique de façade et des discours à n’en plus finir déclamés par des personnages qui déclarent tous ne pas aimer en faire. Pour ce qui est de la reconstitution historique, on est bien loin du souci du détail apporté au dernier film de Ridley Scott, Napoléon. Ici, le réalisateur semble s’en amuser et livre un pur divertissement, on ne peut mieux marketé.


Ses années de réalisateur de pub se font sentir, le film coche toutes les cases pour devenir le blockbuster de l’automne. Et honnêtement, il réussit plutôt bien.


Farce et honneur

Si on peut lui reprocher une certaine longueur et une fin qui n’en finit pas, ce Gladiator II est tout de même un génial divertissement bien buriné et sans complexes. Les têtes, les mains, les torses se font trancher, l’hémoglobine coule à flots et les combats sont inventifs. En un mot, le film est jubilatoire dans sa manière de filmer les combats. La caméra est partout, l’action et le sound design au diapason.

 

Honnêtement, on en a pour son agent, mais on reste sur sa faim. Il faut dire que Scott est devenu avec les années un spécialiste de ce genre de scènes. Ses mises en place sont si précises qu’importe le gigantisme des combats, on comprend tout sans perdre de vue les héros. Et on en redemande.


La surenchère est tout même risible à vouloir ostensiblement faire toujours plus fort. Par exemple, si vous voulez voir des requins dans le Colisée, c’est « the palce to be » ! On ne peut s'empêcher de penser à Sharknado mais avec des SFX bien plus bluffants, évidemment. En grand ordonnateur, Ridley Scott ne s’embarrasse pas de complexité pour son scénario ni même de nuance dans sa direction d’acteur, le film se veut encore une fois avant tout efficace et 100% divertissant.

 

Dommage, simplement, que celui qui fut il y a longtemps un auteur précurseur (Blade Runner, Alien, Les Duellistes) ait beaucoup moins d’ambition depuis quelque temps. En tout cas, il n’a pas perdu un certain savoir‑faire.

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