Ghost Machine
Tom (Sean Faris), féru d’informatique, est l’initiateur d’un programme de simulation de combats qu’utilisent les militaires. Un soir de repos, il entraîne ses amis dans une prison désaffectée et les convie à tester son invention dans un cadre plus ludique. L’expérience récréative vire au cauchemar lorsqu’ils tombent nez à nez sur un fantôme, bien résolu à les décimer.
Très vite, on apprend grâce à une ancienne prisonnière, martyrisée par des soldats et revenue d’entre les réseaux virtuels pour se venger, la présence d’un croque‑mitaine brûlé au centième degré, qui hante l’espace des rêves de ses victimes. Ainsi, la seule idée pertinente de Ghost Machine provient du Freddy Krueger de Wes Craven. Si ce n’est qu’au lieu d’un conte horrifique, la révélation pataude des dérives post‑11 septembre devient la principale préoccupation du film.
Une fois la cruauté de la revenante justifiée, la sauvagerie change de point de vue et l’armée en prend pour son grade (après tout, les méchants soldats tortionnaires sont à l’origine de ses actes d’outre‑dimension…), mais ce revirement si convenu ne parvient ni à surprendre, ni à terroriser.