Garden State
Après des années d’absence, Andrew Largeman (Zach Braff) revient dans son New Jersey natal pour assister aux funérailles de sa mère. Il y retrouve son père et ses amis d’enfance. Drogué aux anxiolytiques depuis le plus jeune âge, Andrew, introverti et mal dans sa peau, a fui le territoire de son mal‑être. Pourtant, ce retour anticipé au bercail lui donnera l'occasion de se remettre en question, d’autant plus que Sam (Natalie Portman), son alter ego féminin, va l'aider à sortir de son repli léthargique.
Un retour aux sources qui contraint le protagoniste à déclencher la touche rewind de son existence. Dans ce New Jersey pluvieux, réanimateur de traumas, il traîne sa perpétuelle sensation d’asphyxie. Les soirées avec d’anciens amis et les semblants de conversation avec son père n’ont aucune saveur, jusqu’à ce qu’une rencontre salvatrice le sorte de sa torpeur métaphysique. L’amour finit par gagner contre les antidépresseurs et le jeune homme éteint retrouve subitement la vie, à la manière d’un conte de fées filmé comme un rêve halluciné. Pas franchement passionnant.