par Jean-Baptiste Thoret
19 janvier 2012 - 14h30

Frozen

année
2010
Réalisateur
InterprètesEmma Bell, Shawn Ashmore, Kevin Zegers
éditeur
genre
notes
critique
5
10
A

On pensait avoir épuisé à peu près tous les lieux du survival movie : la mer, la montagne, les grottes, les lacs, la campagne, les bois. Avec Frozen, Adam Green ajoute un nouvel espace anxiogène au genre, le téléski.

Sorte d’Open Water en station hivernale, Frozen tient davantage du thriller psychologique que du film d’horreur pur et dur, puisque l’essentiel de l’action se déroule sur un siège de téléski, où trois surfeurs se retrouvent coincés en l’air, suite à une erreur de communication du staff de la station. Mais le blizzard approche et très vite, nos trois malchanceux réalisent qu’ils ne survivront pas en attendant la réouverture de la station. Dernière chose : en bas, s’agitent désormais des dizaines de loups affamés. Une solution radicale s’impose, digne de certaines séquences chocs de la série Saw.

L’originalité du film de Green, qui aurait pu s’épuiser rapidement, réside dans l’approfondissement des personnages. Ce huis clos à ciel ouvert tient la route moins grâce à son pitch, qu’à sa capacité à exploiter la terreur psychologique de la situation (les masques tombent les uns après les autres), jusqu’à un final pour le moins déprimant. Un petit bol d’air.

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blu-ray
cover
Tous publics
Prix : 19,99 €
disponibilité
13/10/2011
image
BD-50, 93', zone B
2.35
HD 1 080p (VC-1)
16/9 natif
bande-son
Français DTS-HD Master Audio 5.1
Anglais DTS-HD Master Audio 5.1
sous-titres
Français
8
10
image
Avec comme seul et unique décor un téléski suspendu au‑dessus d'arbres décharnés, l'image tient plutôt bien la route. De nuit comme de jour, on perçoit très nettement la peur qui apparait peu à peu sur les visages et les engelures qui gagnent les corps. Une qualité de rendu tout à fait honnête.
7
10
son
Les rouages d'un téléski n'ont jamais été aussi inquiétants. Présenté en début de film comme une machine infernale à grand renfort de basses, le téléski se tait au bout de 20 minutes pour laisser place au vent, à la neige, à la sensation de froid et aux grognements des loups qui rodent en bas. Le rendu est assez convaincant, même si les bruitages illustrant les chutes et les corps brisés sont largement exagérés.
8
10
bonus
- Module sur les événements qui ont inspiré le film (11')
- Featurette sur le lieu du tournage (11')
- Sujet sur le tournage et la photographie du film (11')
- Making of complet (52')
- Scènes coupées avec les commentaires audio optionnels du réalisateur (6')
- Bandes-annonces
Une interactivité d'une surprenante richesse pour un si « petit » film...
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