Frontière(s)
En France. Dans un futur indéterminé. Alors que l'Extrême-Droite est sur le point de prendre le pouvoir, de petits malfrats de banlieue commettent un braquage. Poursuivis par les flics, ils s'enfuient en voiture et atterrissent dans une auberge perdue en pleine forêt à la frontière luxembourgeoise. D'abord accueillants, les propriétaires des lieux ne vont pas tarder à montrer leur vrai visage.
Dans le genre hystérique, Frontière(s) se pose là. Succédané de Massacre à la tronçonneuse, The Devil's Reject, Hostel et autres poids lourds du genre, le film de Xavier Gens emprunte les codes du cinéma d'horreur des années 70/80 et enchaîne les séquences de torture sur fond de rock métal. Violent, excessif, nerveux, poisseux, sombre et sanglant, Frontière(s) la joue vaste bric-à-brac audiovisuel. Riche mais totalement désarticulé. Gens manque son principal objectif : flanquer la trouille.