From Paris with Love
James Reece (Jonathan Rhys-Meyers), un agent de la CIA travaillant pour le compte de l’Ambassade américaine à Paris, est chargé de récupérer un certain Charlie Wax (John Travolta, bouc, crâne rasé et bagouzes de mac) à l’aéroport de Roissy. Mais l’homme est un survolté, incontrôlable, adepte de la gâchette et des bons mots façon Pulp Fiction.
Dès lors, le film enfile les séquences d’action sans queue ni tête filmées à la façon des polars hongkongais, passe de bad guys pakistanais basés en banlieue à des « Asiates » revendeurs de drogue, et glisse tranquillement vers des terroristes musulmans que l’on dézingue au bazooka sur le périph.
Série B sans aucune ambition, dans la lignée des productions d’Europa Corp, From Paris with Love marque cependant un net recul par rapport à Taken, le précédent film de Pierre Morel, dans le lequel Liam Neeson, plutôt bon, se vengeait de proxénètes roumains qui avaient enlevé sa fille. Ici, le duo entre le mercenaire aguerri et le bleu de service sent le réchauffé, les clichés se ramassent à la pelle et on a le sentiment de jouer à un jeu vidéo, mais sans joystick.