Friday Night Lights saison 5
Suite et fin de l'excellente série Friday Night Lights créée par Peter Berg en 2006 (cliquez sur saison 1, 2, 3, 4 pour accéder aux précédents tests).
Nous sommes toujours à Dillon, Texas. Les matchs de foot US du vendredi soir rythment plus que jamais la vie de cette ville perdue au milieu des champs. Après une première saison difficile, le coach Eric Taylor poursuit son œuvre à Dillon Est, quartier abandonné par l'administration et majoritairement habité par des minorités. Et vu l'état du stade et des finances, la tâche sera rude. Sa femme Tami a elle aussi été mutée ce côté‑ci de la ville. Proviseur redevenue simple conseillère d'orientation, elle va se heurter de plein fouet au manque de moyens du système éducatif. Pour couronner le tout, leur fille Julie file un mauvais coton dans sa nouvelle fac. Les tentions sont palpables, à la maison comme dans l'équipe. Malmené jusqu'au dernier épisode, le couple phare de la série résistera‑t‑il aux pressions ?
Plus sombre et mélancolique que jamais, Friday Night Lights recentre son intrigue autour du coach et sa femme (Kyle Chandler et Connie Britton, excellents), couple symbole d'une Amérique qui résiste face à l'adversité, modèle de leur communauté. Si Landry, Matt, Lyla, Tyra, Smash et Jason, les personnages du début, ont tous déserté cet État en déroute pour étudier à l'autre bout du pays (seul Tim Riggins est resté, mais en prison), l'histoire semble se répéter avec les nouveaux venus (Mindy, Vince, Luke, Becky…). Même lieu, mêmes conséquences. Ainsi va la vie à Dillon, où toutes les trajectoires se recroiseront une dernière fois dans un final étrangement sentimental, au regard de ces 76 épisodes rugueux et peu complaisants envers une certaine Amérique (profonde).
La fin d'une des séries les plus attachantes et réalistes de ces dernières années, qui devrait toutefois connaître un nouveau rebondissement au cinéma. Texas forever ?