Friday Night Lights saison 1
Avant d’être une série TV, Friday Night Lights (« les lumières du vendredi soir ») est un long métrage éponyme sorti en 2004 et réalisé par Peter Berg, le créateur de la série. Le film, puis la série, s’inspirent du roman de Buzz Bissinger (scénariste de quelques épisodes de NYPD Blue) publié en 1990. Le livre raconte l'ascension d'un petit club de football américain du Texas.
À Dillon, Texas, on vit au rythme des matchs de football américain de l’équipe du lycée. Au même titre que la religion, le football influence et inspire les habitants de Dillon. Cette saison, l'équipe locale des Panthères devra aller jusqu'au bout du championnat. La pression sera totale sur les épaules du nouveau coach en chef, Eric Taylor (Kyle Chandler), mais aussi sur celles des lycéens qui ne visent qu'une chose : leur entrée à l'université et la National Football League. À charge pour l'entraîneur de faire de ces garçons des athlètes complets, et des hommes.
La saison 1 de Friday Night Lights affiche d'emblée sa différence avec les autres séries ayant pour thème central la jeunesse américaine (Gossip Girl, Les frères Scott, 90210…), souvent abordée sous l'angle du glamour et de la superficialité. Ici, le traitement est dramatique, crédible et particulièrement osé, puisque la série s'ancre dans l’Amérique profonde. Celle que l’on connaît peu, où l'on ne croise pas de touristes. Celle qui n’apparaît pas dans les journaux télévisés ou les reportages. Celle des petites villes de moins de 50 000 habitants qui ne se préoccupent pas de ce qui se passe « ailleurs ».
À travers le parcours de jeunes de 17 ans qui rêvent et espèrent, mais ont peur du lendemain, Friday Night Lights dresse un portrait réaliste et pertinent de l’Amérique, la vraie. Un endroit où le football est un ascenseur social et la religion un élément fédérateur. Le style documentaire de la série est fascinant. Seul petit reproche, un casting très « gravure de mode ». Certes, cela est très agréable à regarder, mais pas très réaliste. Pour le reste, on adore.