Free Runner
En pleine zone urbaine, une bande de jeunes a pour habitude de participer à des courses illégales. Le but : parcourir la ville en un temps limité et éviter les obstacles disséminés de toutes parts. Le « parkour », comme ils le nomment, est riche en adrénaline mais aussi en coups bas.
Mais Ryan (Sean Faris), l’un des plus doués d’entre eux, aspire à une vie meilleure et rêve de partir. Un jour, lors d’une compétition cruciale, les meilleurs free runners se retrouvent avec un collier, prêt à exploser, autour du cou. Le jeu se transforme en une redoutable course contre la montre, commanditée par des milliardaires en mal d’émotions fortes.
À l’instar de ces athlètes de la rue ‑sorte de sportifs de haut niveau combinés à des cascadeurs professionnels d’inspiration hip‑hop, Free Runner donne dans la surenchère rythmique et néglige le potentiel meurtrier de la ville (qui aurait pu se transformer en une trappe labyrinthique et tentaculaire), au profit du sadisme voyeur de milliardaires stéréotypés (émir déguisé, Texan à chapeau, mafieux italien à l’accent prononcé).
Une lutte pour la survie sur fond de télé‑réalité, soit les prémisses de Hunger Games avant l’heure.