Frankenweenie
Gamin solitaire et créatif, Victor passe tout son temps avec son chien Sparky. Jusqu'au jour où celui‑ci meurt percuté par une voiture. Le jeune garçon décide alors d'utiliser ses connaissances scientifiques pour le ramener à la vie. Mais ce Sparky rapiécé s'échappe et sème la panique en ville...
Réalisée en stop motion, comme Les noces funèbres, cette adaptation de Frankenstein possède la tendresse, l'originalité et la drôlerie des contes burtoniens. Dans cette petite bourgade désenchantée, le réalisateur donne vie à une drôle de galerie de monstres aux grands yeux mélancoliques, aux dents manquantes et aux faciès ingrats. La filiation avec Halloweentown de L'étrange Noël de Monsieur Jack n'est pas dissimulée.
Cet univers, c'est d'ailleurs la marque de fabrique du réalisateur. Sa griffe. Et même si Burton recycle ici encore ses grands thèmes (la mort, les enfants solitaires, sensibles et cachottiers), il sait y insuffler suffisamment de vie et d'ingrédients inattendus pour séduire à nouveau.
En s'inspirant de sa propre histoire, le cinéaste rend enfin un bel hommage au cinéma d'horreur en N&B des années 50.