par Carina Ramon
08 octobre 2018 - 19h06

Forrest Gump

année
1994
Réalisateur
InterprètesTom Hanks, Gary Sinise, Robin Wright
éditeur
genre
notes
critique
7
10
label
A

Les exploits extraordinaires d’un simple d’esprit tour à tour héros de guerre, armateur de crevettiers, champion de ping‑pong et star du football.

 

En 1994, Robert Zemeckis mettait le monde aux pieds du Forrest Gump, petit garçon adoré par sa mère mais souffre‑douleur de ses petits camarades. Pas à pas, il traversera la vie avec un peu plus de nonchalance et de sincérité que les autres, bien aidé par la petite Jenny qui lui souffla un jour : « Cours Forrest, cours ». L'année suivante, le film recevra une pluie d'Oscars : Meilleur film, Meilleur réalisateur, Meilleur acteur pour Tom Hanks, Meilleur scénario adapté, Meilleur montage et Meilleurs effets visuels.

 

En trois mots : cultivons notre différence.

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4k
cover
Tous publics
Prix : 24,99 €
disponibilité
16/10/2018
image
1 UHD-99 + 1 BD-50, 142', toutes zones
2.35
UHD 2 160p (HEVC)
HDR Dolby Vision
HDR10
16/9
bande-son
Français Dolby Digital 5.1
Anglais Dolby Atmos
Anglais Dolby TrueHD 7.1
Anglais Dolby Digital 5.1
Anglais Audiodescription
Allemand Dolby Digital 5.1
Espagnol Dolby Digital 5.1
Italien Dolby Digital 5.1
sous-titres
Français, anglais, anglais pour sourds et malentendants, danois, allemand, espagnol, italien, japonais, néerlandais, norvégien, portugais, finnois, suédois
8
10
image

C'est avec un effet de surprise que nous profitons pleinement de ce film de 1994 que l'on pensait voué à une « petite » sortie 4K UHD, puisque pas assez « vieux » pour connaître les joies d'une nouvelle restauration depuis celle de son 20e anniversaire en 2014. Nous nous trompions, en partie.

 

En effet, Forrest Gump profite en 4K UHD d'un bain de jouvence salvateur, que ce soit au niveau de la lumière, de la densité de l'image, des contrastes et ou de ses couleurs retrouvées (quel beau gamut sur les couleurs primaires). Merci le label HDR Dolby Vision, offrant même quelques moments de grâce comme ce coucher de soleil auquel assistent le petit Forrest et sa meilleure et seule amie, perchés en haut d'un arbre majestueux nous apparaissant alors en ombre chinoise.

 

Certes, la définition est loin de ce que nous connaissons aujourd'hui sur les films les plus récents, mais plus le film avance, plus on a l'impression de gagner en éclat, les rouges se parant évidemment d'une profondeur et d'une brillance inédites (il n'y a qu'à voir comme les maillots de l'équipe de foot US de Forrest pour s'en convaincre). 

 

Notre seule réserve vient en réalité de l'irruption de temps à autre de plans techniquement en dessous, aux contours parfois flous, ou parsemés d'une texture proche du grain (la scène du bar). Des variations qui, à ce niveau de technologie, chagrinent un peu.

7
10
son

La musique d'Alan Silvestri (Avengers : Infinity War) résonne encore dans la pièce une fois l'ampli éteint, ce qui est bon signe pour un film principalement introspectif et finalement assez verbeux. Même bonne impression du côté des ambiances en VO, portées par quelques séquences plus impactantes que d'autres, à commencer par le passage au Vietnam, l'occasion pour la VO de prendre d'assaut le Home Cinéma, les hélicos étant parfaitement calibrés pour une restitution Dolby Atmos. Le reste du temps, ça retombe un peu, avec une scène essentiellement frontale. En Français, l'ambiance et le ton du film n'y sont décidément pas.

0
10
bonus
- Blu-Ray du film et bonus

N'ayant pas reçu le disque simple Blu‑Ray de cette édition, impossible pour nous de vous en dire plus sur les bonus.

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