par Nicolas Bellet
12 mars 2024 - 11h06

Five Nights at Freddy's

année
2023
Réalisateur
InterprètesMatthew Lillard, Josh Hutcherson, Matthew Lillard
éditeur
genre
notes
critique
2
10
A

Mike, toujours hanté par le kidnapping de son petit frère, s’occupe tant bien que mal de sa petite sœur Abby, âgée de 10 ans. Récemment licencié, il est contraint d’accepter un poste de gardien de nuit dans un restaurant désaffecté, le Freddy Fazbear’s Pizzeria.

 

Le règne animatronique

Peut‑être faut‑il être un fan de la saga vidéoludique créée par Scott Cawthon, Five Nights at Freddy's, pour en apprécier l’adaptation filmique du même nom ? En tout cas, ce n’est pas avec cette réalisation d’Emma Tammi que l’on va changer le canapé du salon à force de s’y être agrippé de peur. D’ailleurs, le film n’est interdit qu’aux moins de 12 ans (certainement l’âge mental du scénariste qui a eu l’idée de cette adaptation), c’est dire.


Ne vous attendez ni à une overdose d'effroi, ni à des litres d’hémoglobine, il faudra vous contenter de mini‑jumpscares et de peluches animatroniques destroy mi‑Terminator mi‑Winnie l’Ourson. Le ridicule ne tue pas ! Même s’il faut bien admettre que pendant les 1 heure 50 du film, il essaiera tout de même, mollement. Il faut se pincer pour se rappeler que nous sommes dans une production Blumhouse, censée être l’acmé du moment en termes de film d’horreur. Spoiler : c’est un mytho !

 

Freddy moi rien

Ce Five Nights at Freddy's visiblement à destination des enfants (et ce n'est pas une excuse) met des plombes à démarrer malgré un prologue qui augurait du meilleur. L’ambiance n’est jamais bien posée, et au final, on s'ennuie ferme. Le directeur de la photo ne sait pas équilibrer les zones sombres, et à moins d’avoir un écran superbement contrasté et ce disque 4K devant les yeux, on ne comprend jamais trop bien ce que l’on voit. Ce qui n’est peut‑être pas un mal, soit dit en passant. La réalisation enchaîne les plans fétichistes de pieds. Allez comprendre.


Josh Hutcherson cachetonne comme il peut, à moins que le succès de la franchise Hunger Games ne lui ait offert que des scénarios de cette qualité ? Quant à Matthew Lillard, il fait du Matthew Lillard, c’est‑à‑dire beaucoup trop. Non, décidément, il n’y a pas grand‑chose à rattraper dans ce Five Nights at Freddy's qui n'a d'horreur que son existence même. Le générique de fin est une libération.

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test
4k
cover
- de 12 ans
Prix : 24,99 €
disponibilité
13/03/2024
image
1 UHD-66 + 1 BD-50, 109', toutes zones
1.85
HD 2 160p (HEVC)
HDR10
16/9
bande-son
Français Dolby Digital Plus 7.1
Anglais Dolby Atmos
Anglais Dolby TrueHD 7.1
sous-titres
Français, anglais
7
10
image

À voir en 4K ou ne pas voir. Le film se déroulant essentiellement de nuit, il faut bien la puissance et la clairvoyance de la 4K pour déceler les fonds de cadre et donner leur pleine puissance aux couleurs fluo/néon qui habillent les murs. Du violet, du rouge, du jaune, des doudous géants… les enfants risquent d'adorer (pas trop petits tout de même). 

7
10
son

Un habillage sonore essentiellement métallique pas trop fatiguant (c'est bien pour les plus jeunes) et une contine enfantine version destroy aux accents électro plutôt bien vue. Un Dolby Atmos discret mais présent.

2
10
bonus
- Du jeu à l'écran (27')
- Animatronics (6')
- Five Nights at Freddy's en trois dimensions (4')

Josh Hutcherson dit avoir été impressionné de jouer face à ces peluches géantes malaisantes ? Pourquoi pas. Difficile en tout cas de concevoir des compléments solides autour d'un tel film. Quelques infos tournage à grappiller comme le plateau 100% ouvert pour une réelle sensation d'espace et de monde ouvert, et la participation du célèbre studio The Creature Shop que l'on doit au pape des animatronics Jim Henson, créateur entre autres du Muppet Show.

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