Fame (remake)
Il y a Fame, l'original, celui d'Alan Parker, petit bijou d'énergie communicative des années 80. Et il y a la resucée 2008 de Kevin Tancharoen à la sauce hip hop, teintée d'une amourette entre deux stars en herbe dont on ne saura jamais rien de leurs motivations, de leurs envies et de leurs rêves.
La prestigieuse High School of Performing Arts de New York rouvre donc ses portes à de jeunes violoncellistes, danseurs, chanteurs et même réalisateurs en devenir. Au programme : quatre années d'entraînement, de sueur, d'abnégation et de compétition pour être le meilleur.
Très vite, on perçoit les tics de la télé-réalité et de ses télé-crochets, les numéros collés sur les tee-shirts, le casting devant un jury vachard et les pleurs dans les couloirs. Très vite aussi, on s'ennuie ferme devant les quelques numéros de danse, les chansonnettes bancales, les séances de claquettes pas chouettes et les auditions dignes d'une entrée à la maternelle. L'ambiance n'y est pas, le rythme non plus.
Ce sera un rouge. Merci. Au revoir.