Eyjafjallajokull, le volcan
Alain (Dany Boon) et Valérie (Valérie Bonneton) se vouent une haine mutuelle tenace depuis leur divorce. Mais l'éruption d'un volcan islandais force leur avion (qui les emmène en Grèce pour célébrer le mariage de leur fille) à se poser à Munich. Ensemble, contre vents et marées, ils vont pourtant traverser l'Europe pour être à l'heure pour le mariage...
Malgré 1,8 million d'entrées en salles l'an dernier, Eyjafjallajokull est une comédie qui dérange. Car rarement autant de méchanceté gratuite n'avait éclaboussé l'écran. Il y a bien eu La guerre des roses dans le même genre, avec un Michael Douglas et une Kathleeen Turner prêts à tout pour se nuire l'un à l'autre, mais là, le cynisme l'emporte.
Les coups bas, les entourloupes, les insultes, les manigances et les crêpages de chignon entre les deux ex‑conjoints n'en finissent plus et le spectateur a bien du mal à supporter l'énergie destructrice déployée par Valérie Bonneton (excellente pourtant dans son rôle d'emmerdeuse) pour pourrir la vie du brave Alain, qui n'a pas l'air si déplaisant que ça.
C'est noir, cynique et cela ne provoque que des rires gênés. Espérons que Supercondriaque fera mieux.