par Cédric Melon
03 janvier 2024 - 11h36

Escort Boys

année
2023
Réalisateur
InterprètesGuillaume Labbé, Thibaut Evrard, Corentin Fila, Simon Ehrlacher
plateforme
genre
notes
critique
5
10
A
François Lefebvre
François Lefebvre
François Lefebvre
François Lefebvre
François Lefebvre
François Lefebvre
Franc%CC%A7ois+Lefebvre
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En Camargue, après la mort du père de l’un d’entre eux, quatre garçons en galère d’argent décident de se mettre à l’escorting pour sauver le domaine apicole de leur enfance. Coachée par la petite sœur du groupe, la petite entreprise, unique dans la région, démarre plutôt très fort.


Sous ses airs de Full Monty à la française, Escort Boys, malgré l’utilisation de certains clichés faciles et un scénario pas vraiment à la hauteur du potentiel, s’en sort plus plutôt bien sans jamais passer le cap de la pépite immanquable.

Guillaume Labbé et Thibaut Evrard sortent du lot

Composée de six épisodes de 30 minutes, la série imaginée par Ruben Alves (réalisateur en 2020 du film Miss), librement adaptée de la série israélienne Johnny & the Knights of the Galilee, et tourné en Camargue, n’est pas pudique pour un sou et assume pleinement son sujet. Une bonne chose. À chaque épisode son lot de poitrines/fessiers huilés et gonflés de protéines, dans un registre qui alterne entre homo‑érotisme et comique de situation (les scènes de répétitions de danse sont irrésistibles). L’impression de feuilleter un calendrier du Stade français est réelle, et on ne s'en prive pas.

Si le groupe de quatre garçons est attachant, certains d’entre eux sortent véritablement du lot à l’instar de Guillaume Labbé et Thibaut Evrard. Le problème, c’est que le scénario n’est pas toujours à la hauteur du traitement, c’est d’autant plus rageant que les acteurs sont bons, la réalisation efficace et le montage inventif. Quel dommage que la situation de départ, pourtant propice à la tragicomédie, se cantonne à quelques thématiques à peine effleurées comme la place des femmes dans la société, le temps qui passe et la maladie. Le discours, en général, reste ostensiblement lisse.

En attendant une saison 2 qui lâche les chevaux ?
On se laisse certes embarquer par le voyage, mais on y croit jamais complètement, sans compter la destination finale décevante. On se surprend à rêver d’une saison 2 qui lâche les chevaux et qui, en plus d’assumer la nudité masculine, assume au maximum ses thématiques fortes et exploite le potentiel énorme qui couve pendant toute la saison 1. Allez, on y était presque.

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Tous publics
disponibilité
22/12/0023
image
6 x 30'
2.35
HD 2 160p (HEVC)
HDR10
16/9
bande-son
Français Dolby Digital Plus 5.1
Français Audiodescription
Anglais Dolby Digital Plus 5.1
Espagnol Dolby Digital Plus 5.1
Portugais Dolby Digital Plus 5.1
Allemand Dolby Digital Plus 5.1
sous-titres
Français, anglais, allemand, portugais, italien, espagnol, portugais, espagnol, néerlandais, turc
8
10
image

On note un effort d’esthétisme indéniable sur l’ensemble des épisodes de la série. Le HDR10 proposent des couleurs chaleureuses, des noirs denses et des contrastes judicieusement appuyés. Le résultat est magnifique et sert le propos de la série avec de nombreux détails et des scènes nocturnes particulièrement réussies. Un ensemble plus qu’appréciable dans le flux de séries actuel.

7
10
son

Des dialogues toniques et une richesse sonore délivrés avec une certaine efficacité. Dès que la partition musicale devient prégnante, on apprécie sa sensation d'ampleur atmosphérique. Bien vu aussi, le décalage entre l’environnement nature de la série, discret et nuancé de nombreux détails sonores, et celui des scènes des fêtes, appuyé et super enveloppant (merci le mix Dolby Digital Plus 5.1). Un jeu sur les contrastes parfaitement exploité.

0
10
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