Elektra
Énième adaptation d’un comics Marvel, Elektra, déjà aperçue dans Daredevil, ne se distingue ni par son originalité ni par son graphisme.
Le Bien d’un côté (des hordes de moines fans de magie noire), le Mal de l’autre (une mystérieuse organisation baptisée « La Main »), et au milieu, Elektra (Jennifer Garner), justicière et tueuse opposée aux forces de ténèbres qui, cette fois, décide de ne pas accomplir une mission ordonnée par ses supérieurs. Plutôt que de tuer ses nouveaux voisins, Mark Miller et sa fille Aby, Elektra choisit de les protéger et de se retourner contre ses commanditaires.
Très en deçà des récents X-Men, Iron Man et autres Spiderman, Elektra et son héroïne, flanquée du costume moulant qui a fait son succès dès son lancement en 1984, ne trouve jamais ses marques.
Entre mélo réaliste (ralentis en cascades, gros plans sur des yeux mouillés, du sous-John Woo en continu) et film de SF noyé sous les effets spéciaux, le film de Rob Bowman (Le règne du feu) pâtit d’un scénario cousu de fil blanc, d’une réalisation publicitaire et de bad guys caricaturaux. Jennifer Garner fait ce qu’elle peut, mais ce qu’elle peut n’est pas grand‑chose.