par Carole Lépinay
02 juillet 2019 - 09h34

Edmond

année
2018
Réalisateur
InterprètesThomas Soliveres, Olivier Gourmet, Mathilde Seigner, Clémentine Célarié, Tom Leeb, Lucie Boujenah
éditeur
genre
notes
critique
7
10
label
A

Paris, décembre 1897. Auteur de pièces de théâtre, Edmond Rostand (Thomas Solivérès), 29 ans, est en panne critique d’inspiration. Il n’a pas écrit un seul vers depuis deux ans et ne tarde pas à être confronté à des difficultés financières avec une famille à nourrir. Au pied du mur, le dramaturge rencontre par l'entremise de Sarah Bernhardt l’illustre comédien Constant Coquelin (Olivier Gourmet), qui lui demande d'écrire une pièce sur mesure pour les fêtes.


Pièce au succès retentissant à l’origine (cinq Molière et plus de 1 000 représentations au théâtre du Palais Royal), Edmond s’offre un acte supplémentaire avec cette savoureuse adaptation d’Alexis Michalik (d’ailleurs, le réalisateur y interprète Georges Feydeau). Une fois passée la superbe séquence inaugurale digne d’une production Disney, on suit la tragédie personnelle d’Edmond Rostand, lequel s’échine à écrire une pièce dont le tout‑Paris se fiche un peu. À coups de virées nocturnes et de grandes rasades de verveine, l’auteur moustachu finit par trouver sa Muse, une ravissante costumière qui, à son tour, apportera son lot de quiproquos dans son quotidien.

 

Si la vie est un théâtre, elle peut alors faire en sorte que la fabuleuse scène du balcon arrive de manière complètement improvisée dans la rue et amener l’inspiration retrouvée sur les planches, auprès d’une troupe cafouilleuse (Olivier Gourmet, Mathilde Seigner, Tom Leeb au taquet) mais vivante. Un régal.

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Tous publics
Prix : 19,99 €
disponibilité
09/05/2019
image
BD-50, 112', zone B
2.35
HD 1 080p (AVC)
16/9
bande-son
Français DTS-HD Master Audio 5.1
Français DTS-HD Master Audio 2.0
Audiodescription
sous-titres
Français pour sourds et malentendants
7
10
image

Un Paris rêvé, des beaux intérieurs aux lourdes tentures et motifs floraux et surtout une absence totale de tape‑à‑l'œil ou de lumières disgracieuses. Il n'en faut pas plus pour nous plonger en 1897. Pas une faute de goût à l'horizon. Pas la précision du siècle non plus (matte painting et autres astuces de trucage en toile de fond) mais une ambiance pleine de fantaisie et très soignée.

7
10
son

De la fantaisie aussi au niveau de la musique toujours festive et des dialogues, déclamés avec fougue par une troupe au taquet. De la clarté et de l'énergie à revendre même s'il ne faudra pas compter sur les effets arrière pour profiter du 5.1. Priorité aux dialogues et aux ambiances naturelles. De la vie et belle ampleur lors des scènes musicales.

5
10
bonus
- Making of (36')
- La musique (7')
- Edmond rencontre Georges Méliès (1')
- Bande-annonce

Après lecture du scénario, Antoine Deflandre (ingénieur son), Nicolas Vrancken (accessoiriste), Frank Schwarz (chef déco) et Giovanni Fiore Coltellacci (chef‑opérateur) ont obtenu carte blanche pour la conception du film. Ils reviennent sur les temps forts d'une merveilleuse collaboration avec Alexis Michalik.

 

Sans oublier une séquence coupée au montage dans laquelle Edmond Rostand et Georges Méliès assistent, ébahis, à la projection du premier film des frères Lumière, L'arrivée d'un train en gare de La Ciotat.

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