par Jean-Baptiste Thoret
10 février 2020 - 19h48

Easy Rider

année
1969
Réalisateur
InterprètesDennis Hopper, Jack Nicholson, Peter Fonda, Warren Finnerty
éditeur
genre
notes
critique
7
10
label
A

Il y a eu un avant et un après Easy Rider. À la fin des années 60, le cinéma américain se prépare à vivre sa révolution. En 1967, Le lauréat, Le point de non‑retour et surtout Bonnie and Clyde avaient déjà ébranlé les murs vieillissants de la citadelle hollywoodienne. Mais c’est le film de Dennis Hopper qui va lancer ce que l’on appellera plus tard le Nouvel Hollywood.

Réalisé en 1969, Easy Rider raconte l’échappée de deux motards hippies, Wyatt et Billy (Fonda et Hopper), qui décident de relier L.A. à la Nouvelle‑Orléans. Au cours de leur périple, les deux hommes découvrent l’Amérique à visage découvert, des communautés hippies de Taos aux rednecks racistes du Texas profond, et termineront sur un « We Blew it » (« on a tout foiré ») désanchanté.

Avec Easy Rider, monument de la contre‑culture au cinéma, Hopper invente un genre (le road‑movie), un style hérité des méthodes de la Nouvelle Vague (tournage en extérieur, improvisation des acteurs) et devient le porte‑voix de la génération des Sixties.

Enfin, la bande‑originale du film, révolutionnaire pour l’époque, compile les titres de Steppenwolf, The Byrds et Jimi Hendrix. Un classique.

sur les réseaux
proposer une vidéo
test
4k
blu-ray
cover
- de 12 ans
Prix : 24,99 €
disponibilité
04/12/2019
image
1 UHD-99 + 1 BD-50, 95', toutes zones
1.85
UHD 2 160p (HEVC)
HDR10
16/9
bande-son
Français DTS-HD Master Audio 5.1
Anglais DTS-HD Master Audio 5.1
Anglais DTS-HD Master Audio 2.0
Allemand DTS-HD Master Audio 5.1
sous-titres
Français, anglais, allemand, arabe, turc, chinois, néerlandais, coréen, thaïlandais
7
10
image

Cette édition restaurée en 4K (Digital Intermediate 4K) à partir du négatif original présente surtout plus de nuances, des couleurs ravivées et équilibrées, des contrastes améliorés et une luminosité accrue par rapport à la version Blu‑Ray. En somme, une meilleure lisibilité en toutes circonstances, notamment sur les séquences nocturnes.

 

Tourné en 35 mm avec des passages en 16 mm dans des conditions parfois aléatoires, le film conserve ici sa typicité (son grain, sa douceur) tout en présentant moins d'imperfections, de points blancs et autres brulûres qu'autrefois. Au final, si l'effet « waouh » de la 4K n'est pas encore d'actualié, l'amélioration et le plaisir des yeux est notable.

7
10
son

On reste clairement dans ce que l'on connaissait avant avec une bande‑son essentiellement concentrée sur les enceintes avant. Les voix n'en restent pas moins claires et parfaitement mixées à la cultissime bande‑son du film.

5
10
bonus
- Commentaires audio épisodiques de Dennis Hopper
- Documentaire sur le film, son histoire et sa place dans l'histoire du cinéma (65')
- Bandes-annonces de l'éditeur
- Blu-Ray du film et bonus

Évidemment, le documentaire est à voir. Tout comme le commentaire audio (épars) de Dennis Hopper est à écouter. Et si Dennis Hopper parle peu, c’est toujours à bon escient. Il confime notamment que la majorité des scènes dialoguées ont été improvisées et livre nombre d'anecdotes sur le film (lieux, dates, météo, état de santé des acteurs, etc). Il revient aussi avec plaisir sur certains plans mythiques du film et la technique de jeu de Nicholson dont la qualité première est l’observation, une manière de s’accaparer chaque détail de la vie quotidienne pour ensuite les restituer à travers son personnage. Un petit bijou de commentaire audio.

en plus
soutenir
Recevez l’actualité tech et culture sur la Newsletter cesar
Inscrivez-vous
OK
Non merci, je suis déjà inscrit !