Easy Girl
Suite à un malentendu, Olive (Emma Stone) passe pour une fille dévergondée aux yeux de son lycée. Au lieu de démentir la rumeur qui la condamne, la jeune fille décide de s’enfoncer sur la voie du mensonge. Néanmoins, lorsque diverses complications interviennent, elle comprend très rapidement qu’il sera difficile de s’en dépêtrer.
Joies et misères de l’âge ingrat perçues à travers le regard ironique d’Olive, adolescente autrefois anonyme devenue, à la vitesse éclair du bouche‑à‑oreille puéril, la coqueluche sexy mais facile d’un établissement entier.
Dans Easy Girl, jamais de trêve : les situations s’enchaînent aussi vite que les bustiers pigeonnants d’Olive et le scénario reste particulièrement volubile. Bien sûr, l’héroïne endosse intentionnellement une carapace pour défier le microcosme impitoyable du lycée et jouir ainsi d’une popularité inespérée, mais au fond, elle rêve de vivre une romance digne des films aigre‑doux des années 80.
D’ailleurs, le réalisateur Will Gluck (Fired up, 2009), emprunte aussi bien leur bande originale que certaines séquences restées célèbres de l’ère Hughes (Breakfast Club en 1985, Seize bougies pour Sam en 1984). Les amateurs apprécieront.