par Jean-Baptiste Thoret
25 septembre 2009 - 12h37

Duplicity

année
2009
Réalisateur
InterprètesJulia Roberts, Clive Owen, Paul Giamatti, Tom Wilkinson, Carrie Preston
éditeur
genre
notes
critique
5
10
A

Après le surprenant Michael Clayton et les scénarios plutôt inventifs de la saga des Jason Bourne, Tony Gilroy se lance dans le film d’espionnage romantique, plus proche de l’univers élégant de Stanley Donen que des fictions paranoïaques des années 70 (Les trois jours du Condor, À cause d’un assassinat et consorts).

Agent de la CIA, Claire Stenwick (Julia Roberts) rencontre à Dubaï un agent du MI6 (Ray Koval, alias Clive Owen) et, après l’avoir séduit, lui dérobe des informations secrètes. Quelques années plus tard, Claire et Ray se retrouvent par « hasard » à Rome et décident ensemble de quitter le monde de l’espionnage pour celui, beaucoup plus juteux, des affaires. Chacun se fait alors engager dans deux grandes entreprises concurrentes (voir le générique d'ouverture délirant du film).

Duplicity possède les limites de ses qualités : d’un côté le charme indéniable de ses deux acteurs principaux (Clive Owen surtout), qui impose au récit une romance rapidement ennuyeuse, de l’autre, la guerre désopilante et sans merci à laquelle se livrent les PDG des deux boîtes, et qui constitue les meilleurs moments du film.

Au fond, si l’on comprend que la présence de Roberts et Owen a permis à Duplicity d’exister financièrement, elle empêche ce film d’espionnage industriel de s’épanouir pleinement et de trouver une véritable vitesse de croisière. Mais pourquoi pas ?

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Tous publics
Prix : 24,99 €
disponibilité
22/09/2009
image
BD-50, 125', zone B
2.35
HD 1 080p (VC-1)
16/9 natif
bande-son
Français DTS 5.1
Anglais DTS-HD Master Audio 5.1
Allemand DTS 5.1
Tchèque DTS 5.1
Thaïlandais DTS 5.1
Hongrois DTS 5.1
Polonais DTS 5.1
sous-titres
Français, anglais pour sourds et malentendants, néerlandais, allemand, bulgare, tchèque, hébreu, islandais, roumain, croate, grec, turc, hongrois
10
10
image
On va faire court : parfait. Plus que parfait même. Et cela dès l'arrivée du logo Universal jusqu'au dernier plan. De Miami à New York en passant par Cleveland et Rome, nos deux héros évoluent dans un monde fait de classe et d'élégance. À l'écran, ça brille de mille feux. Précision, profondeur de champ, contrastes… le top.
8
10
son
Si nous ne sommes pas en présence d'un film d'action avec série d'effets tonitruants et pulsion continue du son (caisson d'ailleurs au repos la majeure partie du temps), Duplicity s'en sort plutôt bien avec une VO très présente, bien dynamique et chaleureuse (la VF mi-débit fait moins bien sur ce point). La spatialisation de l'excellente bande-son signée James Newton Howard est exemplaire, et l'impression d'ampleur salvatrice.
5
10
bonus
- Commentaires audio du scénariste et réalisateur Tony Gilroy, accompagné du monteur et coproducteur John Gilroy
- Possibilité de marquer ses scènes préférées
Il faut bien l'avouer, les commentaires audio made in USA sont souvent réussis et conviviaux. C'est le cas ici. On en apprend notamment un peu plus sur le tournage du fameux générique d'ouverture, filmé en 150 images/seconde.
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