Dreamscape
À la tête d’un projet scientifique top secret financé par le gouvernement américain, le docteur Paul Novotny (Max von Sydow) recrute des individus doués de télépathie afin qu’ils s’immiscent dans l’inconscient de patients souffrant de troubles du sommeil. Il sollicite alors l’aide de son ancien protégé, Alex Gardner (Dennis Quaid), un expert de la pratique. Embarqué dans le projet, Gardner découvre rapidement que les jours du président des États‑Unis, victime à son tour de cauchemars atroces, sont en danger.
Pourvu d'une facture hyper‑Eighties, Dreamscape fait figure, en 1984, de série B innovante, grâce notamment à son avalanche d’effets spéciaux synthétiques qui servent à marquer la frontière ténue entre le cauchemar et la réalité. Bien sûr, le glissement de l’un vers l’autre ne s’accomplit pas sans quelques complots menaçants pour le monde. Ainsi, Alex doit à tout prix sauver le président de ses mauvais rêves, au risque de voir l’avenir de la planète compromis.
Mais l’argument aussi absurde que la mission subconsciente périlleuse permet l’échappée de créatures oniriques terrifiantes (l’homme‑serpent intègre le top 10 des monstres flippants) et l’anticipation subliminale d’un monde post‑Guerre Froide, dévasté par l’ère atomique.