Dracula et ses femmes vampires
Fraîchement débarqué de Londres, Jonathan Harker arpente la région des Carpates en Roumanie pour son travail. Il est alors convié à séjourner dans le château du comte Dracula. Bientôt, son hôte l’emprisonne et entame un voyage vers l’Angleterre afin d’ensorceler Lucy (Fiona Lewis), meilleure amie de Mina Harker (Penelope Horner), qui ressemble trait pour trait à son épouse disparue.
Réalisé pour la télévision britannique, le film de Dan Curtis (La fiancée du vampire), grand spécialiste de séries B, n’est pas à négliger parmi le vaste répertoire des petites pépites horrifiques.
Bien que l’histoire de Dracula ne soit pas une découverte, elle a su conserver sa puissance ténèbreuse, armée de ses traditionnels attributs gothiques. Les bois opaques, le château labyrinthique ou encore les cryptes sinistres sont autant de symboles révélateurs du genre. La prestance de Jack Palance sied parfaitement à la majesté du vampire sanguinaire.
Peut‑être pourrions‑nous juste reprocher au romancier génial Richard Matheson le traitement relativement périphérique accordé aux captives assoiffées de sang de Dracula. À ne pas rater.