par Carina Ramon
14 octobre 2019 - 13h10

Double détente

VO
Red Heat
année
1988
Réalisateur
InterprètesArnold Schwarzenegger, James Belushi, Peter Boyle
éditeur
genre
notes
critique
5
10
A

Énième édition de Double détente en 4K Ultra HD cette fois. Largement de quoi tenter la revoyure de ce film d'action au charme vintage tourné en plein âge d'or (1988) de Carolco, société de production de Mario Kassar et Andrew G. Vajna réputée pour ses films d'action hors des sentiers battus.

 

Avec Double détente, non seulement Walter Hill faisait collaborer Russe et Américains au sortir de la Guerre Froide, mais nous gratifiait d'une ouverture immanquable dans des bains bondés de gros bras tous muscles dehors et de femmes lascives dévêtues, bientôt traversé par un Schwarzenegger prêt à en découdre, fesses nues et corps bodybuildé huilé à outrance.  

 

Dans la peau d’un officier russe envoyé aux États‑Unis à la poursuite d’un trafiquant de drogue, le chêne autrichien devait faire équipe avec un flic désinvolte, Art Ridzik (James Belushi). Une cohabitation difficile mais propice à un buddy movie efficace bourré d’action et de combats à mains nues.

 

À noter que c'est aussi le premier film étranger à avoir reçu l'autorisation de tourner sur la Place Rouge à Moscou.

sur les réseaux
proposer une vidéo
test
4k
blu-ray
cover
Red Heat
- de 12 ans
Prix : 24,99 €
disponibilité
09/10/2019
image
1 UHD-66 + 1 BD-50, 114', toutes zones
1.85
UHD 2 160p (HEVC)
HDR Dolby Vision
HDR10
16/9
bande-son
Français DTS-HD Master Audio 2.0
Anglais DTS-HD Master Audio 5.1
Allemand DTS-HD Master Audio 5.1
sous-titres
Français, anglais, allemand
7
10
image

Pas de doute, on monte encore d'un cran en définition, en netteté et en couleurs par rapport à la dernière édition Blu‑Ray. Cela se voit dès le départ dans les bains avec des zones sombres enfin débouchées et une ambiance surchauffée véritablement palpable. La balance des blancs/noirs plus efficiente qu'auparavant permet un dosage du contraste bien plus fin avec de plus belles couleurs, plus de profondeur, plus de reflets (les enseignes lumineuses) et plus de lisibilité (la nuit). Merci le HDR Dolby Vision et la remasterisation 4K. Quelques séquences posent toutefois problème avec grain qui va bien (les extérieurs en plans larges surtout) et ce rendu typique de l'époque qui demeure et ne permet pas réellement de faire entrer le film dans une nouvelle ère.

5
10
son

Peu de matière acoustique sur ces pistes DTS‑HD Master Audio malgré l'avalanche de gnons et de fusillades. La VO 5.1 respire évidemment un peu plus que la VF 2.0, mais dans les deux cas, c'est sec à l'avant et franchement pauvre à l'arrière. Pourtant, la musique de James Horner mérite le détour...

5
10
bonus
- Arnold Schwarzenegger : l'homme qui portait Hollywood sur ses épaules (16')
- Contexte politique de l'époque (10')
- Les rois de Carolco (10')
- Hommage au cascadeur Gennie Doggins (12')
- Ed O'Ross : comment jouer un Russe (5')
- Making of de l'époque (19')
- Bande-annonce
- Blu-Ray du film

Les deux premiers modules sont déjà connus, d'un côté les témoignages de ceux qui ont croisé Arnold Schwarzenegger à ses débuts à Hollywood (réalisateurs, journalistes, producteurs…), de l'autre, la tentative du film de montrer ce qui pouvait éventuellement rapprocher Washington et Moscou après des années de Guerre Froide.

 

Parmi les nouveautés, un sujet sur Carolco (à qui l'on doit, excusez du peu, Total Recall, Basic Instinct, Rambo et Terminator) en compagnie de ses deux producteurs phares. Ainsi que deux portraits, celui du grand coordinateur cascades Gennie Doggins, décédé d'une crise cardiaque sur le tournage, et de Ed O'Ross, acteur américain plus Russe que Russe.

 

Enfin, le making of d'époque montre l'équipe dans ses petits souliers à l'œuvre sur la Place Rouge et l'étonnement de Schwarzenegger lorsqu'il rencontre ses jeunes fans russes, adeptes de ses films au marché noir.

en plus
soutenir
Recevez l’actualité tech et culture sur la Newsletter cesar
Inscrivez-vous
OK
Non merci, je suis déjà inscrit !