Dos au mur
Avec son unité de temps et de lieu, Dos au mur n'est pas sans rappeler Phone Game et Unstoppable. Ou comment, avec trois fois rien, on parvient à tenir en haleine un public conciliant pendant plus de 90 minutes.
90 minutes, c'est en effet le temps que passe Sam Worthington (alias Nick Cassidy) au‑dessus du vide, sur la petite corniche d'un hôtel de luxe. Fraîchement évadé de prison, il se prétend innocent du vol dont on l'accuse et menace de sauter si personne ne l'aide. Il compte justement sur le soutien d'une jolie fliquette pour prouver son innocence. Pendant ce temps‑là, son frangin et sa bimbo de petite amie tentent eux aussi de rassembler les pièces prouvant qu'il n'est pas coupable.
Même si on sait très bien que le beau Nick ne sautera pas et qu'il réussira in extremis à prouver qu'il n'est pas malhonnête, on suit avec un certain plaisir ce petit thriller récréatif. Sans réelle originalité, mais agréable.