par Carole Lépinay
27 mai 2010 - 11h17

Donne-moi la main

année
2008
Réalisateur
InterprètesAlexandre Carril, Victor Carril, Anaïs Demoustier, Samir Harrag, Patrick Hauthier, Maya Borker
éditeur
genre
notes
critique
2
10
A

Deux frères, Antoine et Quentin (Alexandre, Victor Carril), se mettent en tête de parcourir les routes de France en auto‑stop et de vivre une vie de bohème. Sur leur chemin, ils croisent des jeunes filles avec lesquelles ils enchaînent les aventures. D’autres rencontres se succèdent, puis viennent la recherche de petits boulots et une question : bouger mais pour aller où ?

Road‑movie à la française, Donne‑moi la main pèche d’abord par la pauvreté de son scénario. Ici, le temps est suspendu et s’englue dans la monotonie des espaces parcourus. L’action est mécanique, répétitive, démotivée, à l’image de ces bagarres systématiques entre frères de sang ou des rapports sexuels avec des inconnues.

Peu à peu, tout l’imaginaire de la route s’épuise, à force de lenteur, de redondance et de dialogues désespérément banals. Un film prétentieux et creux qui s’inscrit volontairement dans le sillage de la Nouvelle Vague. N’est pas Monte Hellman qui veut.

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dvd
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Tous publics
Prix : 19,99 €
disponibilité
23/09/2009
image
DVD-9, 76', zone 2
2.35
SD 576i (Mpeg2)
16/9 compatible 4/3
bande-son
Français Dolby Digital 5.1
sous-titres
Anglais
5
10
image
Bonjour les travellings pleins de grain, les arrière‑plans mouvants et les séquences sombres peu lisibles. Cela dit, ces passages difficiles sont compensés par des parties plus joyeuses et davantage éclairées. Vous l'aurez compris, la qualité d'image est inégale et brute.
5
10
son
Heureusement que la spatialisation des ambiances et de la musique fait son office, car les dialogues sont plutôt du genre épars. Pas grand‑chose à noter, à vrai dire.
2
10
bonus
- Making of (24')
- Scènes coupées (8')
- Bébé requin, court métrage de 2005 (16')
- Tchernobyl, court métrage de 2009 (6')
- Bande-annonce (1')
- Galerie photos (3')
Un making of très peu informatif, suivi de deux courts métrages signés Pascal-Alex Vincent, dans la lignée de son style elliptique, « en apesanteur ».
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