par Carole Lépinay
21 décembre 2010 - 12h31

Djinns

année
2010
Réalisateurs
InterprètesGrégoire Leprince-Ringuet, Thierry Frémont, Said Taghmaoui, Cyril Raffaelli, Aurélien Wiik
éditeur
genre
notes
critique
2
10
A

Algérie 1960. Des militaires français sont envoyés en mission dans le désert algérien. À la recherche d’un avion disparu qu’ils ne mettront pas longtemps à retrouver. Mais dans l’engin, aucun survivant. L’équipe parvient juste à récupérer une mystérieuse mallette considérée « secret défense ». Peu après, les paras sont attaqués par des soldats ennemis et se réfugient dans une citadelle abandonnée, au beau milieu de nulle part. La gardienne des lieux leur conseille vivement de partir, l’endroit serait hanté par des Djinns, les esprits du désert… Mais il est déjà trop tard.

Dans cette forteresse maudite, quelques apparitions de créatures (dont la monstruosité est rapidement altérée par les effets numériques) brouillent la frontière entre réalité et rêverie inquiétante. L’irruption de cette ambiguïté reste certainement l’idée la plus judicieuse de Djinns. Le film, saturé de personnages stéréotypés (le militaire caricaturé à souhait), voués à la barbarie au sein même de leur unité, achève les potentialités d’une réalisation probablement trop ambitieuse. Pour la énième fois, le cinéma de genre français n’est pas à la hauteur dès qu’il prétend s’attaquer au cinéma d’horreur. Les Djinn’s, métaphores monstrueuses d’une Algérie en pleine régurgitation de ses failles politiques, méritaient mieux.

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Tous publics
Prix : 24,99 €
disponibilité
04/01/2011
image
BD-50, 99', zone B
2.35
HD 1 080p (Mpeg4 AVC)
16/9 natif
bande-son
Français DTS-HD Master Audio 5.1
Français DTS-HD Master Audio 2.0
sous-titres
Aucun
7
10
image
Une photographie très spéciale allant des verts oppressants délavés aux bruns bouchés. Ambiance militaire quoi ! La définition tient bon et le désert se fait plus hostile que jamais. À noter, une petite remontée de bruit vidéo sur certaines scènes sombres.
7
10
son
Quel vent ! À la fois sourd et envahissant, avec musique métallique et énigmatique pour suggérer les apparitions des djinns. Le reste de la bande‑son est constitué d'ambiances naturelles, de quelques basses bien senties, le tout plutôt correctement spatialisé. La stéréo change la perception : la bande‑son reste précise et les voix bien localisées, mais l'on perd l'ampleur.
2
10
bonus
- Making of : moments volés en HD (11')
- Scènes coupées commentées par Sandra et Hugues Martin (21')
- La créature : screen-test (1')
- Bande-annonce (1')
Des moments du tournage captés à l'arrache et des commentaires de scènes coupées anecdotiques. On passe notre tour.
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