Dix minutes à vivre
Un beau matin, Larry Taylor (Rick D. Wasserman), un informaticien richissime, se réveille et constate que deux tueurs à gage sont parvenus à braver le système de vidéo‑surveillance de sa demeure. Il est 11h50 et le sort de Larry doit être réglé en l’espace de dix minutes. Durant le même laps de temps, d’autres événements directement rattachés au meurtre commandité de Larry s’entrecroisent et se recoupent : sa femme le trompe, des individus dangereux tuent de sang‑froid, etc.
Les histoires aux chronologies similaires s’enchaînent avec des personnages différents et convergent toutes vers une même question : pour quelle raison Larry Taylor doit‑il mourir ? Un scénario séduisant à l’origine mais un procédé théorique qui finit par lasser. Ces dix minutes récurrentes dans lesquelles alternent séquences de sexe, de meurtre et autres règlements de comptes auraient, malgré leur courte durée, pu être encore raccourcies. Cela aurait au moins abrégé notre sentiment de perdre du temps.