Divergente
Choisir sa voie, sortir de la masse, refuser les étiquettes, affronter ses peurs, assumer sa vraie nature, se rebeller contre l'autorité, soit autant de sujets typiquement juvéniles brassés par Divergente, premier film adapté de la saga littéraire éponyme de Veronica Roth, qui sera suivi en 2015 par Divergente 2 : l'insurrection.
Et autant le dire tout de suite, ce premier film n'a pas à rougir face à son concurrent direct, le bulldozer Hunger Games : même héroïne aussi jolie qu'apte au combat à mains nues, même caution « sérieuse » d'acteurs de renom (ici Kate Winslet et Ashley Judd), même univers adulescent où les géniteurs sont relégués à une portion congrue du récit et amourette en vue avec des bellâtres hyper‑sûrs d'eux mais tellement chamallow inside.
Une bluette typique dans un monde chaotique qui n'est autre que reflet du monde intérieur de nos ados en proie aux grands chamboulements de la vie. Nul doute qu'ils sauront apprécier ce portrait à peine voilé de leurs états d'âme passagers.
Bien sûr, ces demoiselles seront davantage sensibles aux aventures de la jeune et jolie Tris (Shailene Woodley). Et pour l'anecdote, si Lenny Kravitz joue dans Hunger Games, c'est sa fille Zoë qui a ici décroché un rôle.