Discopath
New York, 1976. Alors que le disco fait irruption dans les clubs branchés de New York, le jeune Duane Lewis (Jérémie Earp‑Lavergne) voit ses pulsions meurtrières augmenter rien qu’à l'écoute de cette musique. Après un premier meurtre, il s’exile à Montréal et mène une existence sans histoire en tant que technicien audio dans un pensionnat pour jeunes filles. Du moins jusqu’à ce que la chanson Stop ou encore de Plastic Bertrand ne le pousse à récidiver de plus belle…
Premier long métrage du Québécois touche‑à‑tout Renaud Gauthier (déjà réalisateur de clips, publicités et courts métrages, on lui doit également la création d’une websérie Inspectorbronco.com), Discopath a été conçu de façon totalement indépendante par le biais de la plateforme de financement touscoprod.
Ce slasher, dont la photographie hallucinante nous séduit d’emblée, recompose avec l’esthétique du Giallo et la violence diffuse contenue dans les films de John Carpenter ou Brian De Palma. Par ailleurs, l’origine du trauma de Lewis, envisagé à travers une séquence sacrément désopilante, précise la tonalité étrange du film.