23 janvier 2014 - 11h01
Diana
A
Très attendue par tout le Royaume‑Uni, cette évocation de la vie, de l'engagement humanitaire et surtout de la romance née, dans les années 90, entre la princesse de Galles et un chirurgien pakistanais, est d'une tristesse infinie.
Nos attentes étaient certainement démesurées, mais le résultat que nous propose ici Olivier Hirschbiegel est stupéfiant de pathos et de bons sentiments. Des dialogues (nunuches) à l'interprétation de Noami Watts (sucrée à l'excès), tout est plat, mou et englué dans une guimauve indigeste qui ne fait malheureusement pas honneur à la mémoire de Diana.
Mieux vaut passer son temps à réécouter Candle in the Wind d'Elton John plutôt que de regarder ce ratage à vite oublier.