Diabolo menthe
Septembre 1963. C'est la rentrée scolaire. Anne Weber a 13 ans. Sa sœur Frédérique deux de plus. Confrontées à une société en pleine effervescence, elles vont se retrouver tiraillées entre le divorce difficile de leurs parents, les tracas de leur vie scolaire, les soucis et joies de leur âge, les boums, les flirts, etc. C'est le temps des premières amours, des déchirures, des chamailleries entre copines et de la rébellion contre l'autorité parentale.
Trois ans avant La boum de Claude Pinoteau, Diane Kurys dresse le portrait tendre et sincère (quasi autobiographique) d'une adolescente au milieu des Sixties. Une époque qui fait aujourd'hui figure de préhistoire en matière de mœurs et d'éducation. Diabolo menthe n'en demeure pas moins une œuvre incontournable où, contrairement à La boum, planent encore mélancolie et amertume, loin de la love story sucrée de Vic (Sophie Marceau). Un film inséparable de la chanson d'Yves Simon, aux paroles si justes qu'on en frissonne encore.