Devil Inside
En 1989, Maria Rossi (Suzan Crowley) se livre à la police et avoue le meurtre de trois personnes. Les années passent. Vingt ans plus tard, sa fille Isabella (Fernanda Andrade) se rend en Italie. À l’hôpital psychiatrique Centrino où sa mère est internée, elle tente de sonder l’origine de son déséquilibre mental. Avec le soutien de deux jeunes exorcistes, Isabella va devoir affronter le Mal qui possède l’âme de Maria.
Pourtant bien parti avec son atmosphère mystique émanant des ruelles secrètes de Rome, sa batterie de références (de L'exorciste bien sûr à La sentinelle de Michael Winner) et l’image inquiétante d’une nonne au regard vide, Devil Inside peine à susciter l’effroi lors de ses séquences d’exorcisme cacophoniques et saccadées (caméra à l’épaule).
Au bout d’une heure, l’histoire dérape complètement en octroyant à la possession des vertus contaminatrices. Par on ne sait quelle magie scénaristique, le Mal se propage comme un virus foudroyant et condamne l’un des personnages à une issue suicidaire. C’en est décidément trop.