Desperate Housewives saison 7
On reprend presque les mêmes et on recommence exactement là où le final de la saison 6 nous avait laissés (cliquez ici pour accéder au test d'AVCesar.com). Bree (Marcia Cross) avoue à Gaby (Eva Longoria) que l’assassin de sa belle‑mère n’est autre que son fils Andrew, et Susan (Teri Hatcher), faute d’argent, quitte Wisteria Lane pour laisser sa maison vide à Paul Young, un personnage sorti de la naphtaline pour l’occasion par les scénaristes. Le revoilà donc, bien décidé à prendre sa revanche sur ces habitants qui l’avaient envoyé en prison (saison 5). Quant à Lynette (Felicity Huffman), elle est toujours aussi submergée par sa vie de famille et va recevoir la visite d’une veille amie incarnée par Vanessa Williams (Ugly Betty).
Sept saisons maintenant que les femmes au foyer désespérées les plus célèbres du paf se crêpent allégrement le chignon, se vautrent dans la luxure et déblatèrent sans vergogne sur un voisinage toujours plus hétéroclite. Si Brian Austin Green (Bervelly Hills) et Larry Hagman (JR dans Dallas) font aussi partie des invités de luxe de cette nouvelle saison, on se dit que les auteurs de Desperate ne prennent plus beaucoup de risques pour renouveler une formule qui commence à dater.
Heureusement, ils retrouvent un semblant d’inspiration dans l’évolution des quatre personnages principaux (notamment celui de Gaby). Certains épisodes sont même irrésistibles et rappellent les premières heures de gloire de la série. Bref, ce n’est pas encore cuit pour Desperate Housewives, même si tout cela sent quand même un peu le réchauffé. Notons que l’épisode final est un des plus réussis de toute la saison, doté d'un rebondissement particulièrement savoureux.