Desperate Housewives saison 4
Susan (Teri Hatcher) a bien des problèmes de couple avec Mike (James Denton) ; Lynette (Felicity Huffman) apprend en famille à lutter contre son cancer ; Gabrielle (Eva Longoria Parker) affronte Edie (Nicolette Sheridan) pour récupérer Carlos (Ricardo Chavira), que le destin ne va pas rater ; tandis que Bree (Marcia Cross) continue de feindre sa grossesse pour éviter le scandale, alors que son mari Orson (Kyle Mac Lachlan) est harcelé par sa conscience… C'est dans cette joyeuse ambiance que débarque Katherine Mayfair (Dana Delany), une nouvelle venue dans Wisteria Lane.…
La grève des scénaristes du mois de novembre 2007 aura fait bien des dégâts au sein des productions hollywoodiennes, et mêmes des séries phares comme Desperate Housewives n’auront pas été épargnées par le conflit, alors en plein tournage de la saison 4.
Outre le fait de voir le nombre d’épisodes réduit à 17 au lieu de 24, la production se voit dans l'impossibilité de toucher la moindre ligne de scénario, des remaniements de dernière minute généralement salvateurs et synonymes de valeur ajoutée (dialogues réécrits dans le feu de l'action, intrigues développées, nouvelles pistes lancées…). Un état de fait qui peut sans doute expliquer le démarrage difficile de la saison 4 et cette désagréable sensation d’irrégularité dans la qualité des épisodes.
Certes, le premier d'entre eux s’avère être un des plus drôles de la saison, mais son immédiate suite peine à trouver ses marques. L’arrivée du couple gay comme nouveaux voisins est plus artificielle que pertinente, et n’évite aucun cliché. Dans une moindre mesure, le secret qui sert de lien narratif entre tous les épisodes, porté par Katheryne Mayfair, semble moins intéressant que celui des années précédentes.
Reste que celle nouvelle venue très mystérieuse se prépare à affronter Bree, que le combat s'annonce serré et que tous les coups seront permis (qui fera la meilleure tarte au citron ?). Une lutte espiègle, retorse et particulièrement truculente qui trouvera une issue aussi inattendue que jubilatoire. Sans doute l’intérêt majeur de cette saison.
Après une saison 3 jouissive et rythmée, les Desperate Housewives font donc leur retour en douceur avec une saison 4 en dents de scie mais globalement réussie. Attention tout de même, la fin -fracassante- changera à tout jamais le visage de la série !