Derrière les murs 3D
Auvergne, 1922. Une romancière alcoolique et dépressive, brisée par le mort de sa fille, emménage dans une grande maison isolée. En panne d'inspiration, elle s'installe derrière le mur en briques de la cave et se remet à écrire. Mais peu à peu, elle commence à ressentir des présences autour d'elle.
Aurions‑nous autant entendu parler de ce petit conte noir à la française (inspiré des écrits de H.P. Lovecraft) s'il n'avait pas été tourné en 3D ? Certainement pas. De ce côté‑là, les deux réalisateurs ont réussi leur coup. Sauf que la 3D, purement artificielle, n'apporte rien au récit.
Pour le reste, il aurait certainement fallu un scénario un peu plus roublard et quelques séquences choc pour installer la tension, faire monter le malaise et permettre au spectateur de s'intéresser au sort de Laetitia Casta, par ailleurs excellente. Car le coup des courants d'air mystérieux, des craquements de bois à l'étage et des apparitions inquiétantes (cette fois‑ci, il s'agit de rats et de fillettes), le cinéma d'horreur nous l'a déjà fait des milliers de fois. Et souvent mieux.