Demain tout commence
Papa au bord de la crise de nerfs… Alors que Sam se la coule douce dans les calanques de Marseille (fiesta, jolies pépées et encore fiesta), une ancienne conquête débarquée d'un taxi (le compteur tourne, vous allez comprendre) lui tend la petite Gloria, âgée de quelques mois. Puis la demoiselle repart illico dans son taxi sans se retourner. Sam décide de la pister jusqu'à Londres, le bébé dans les bras. Huit ans après, la maman débarque dans leur vie, prête à assumer son rôle de mère. Mais Sam, qui a une relation fusionnelle avec sa fille, n'est pas prêt à lui faire une place dans leur vie.
Oui, Omar Sy joue les papas, un rôle qu'il n'a encore jamais endossé au cinéma (comme bien d'autres d'ailleurs vu sa carrière pelliculée encore toute fraîche), mais difficile de faire de ce seul critère un argument massue en faveur de Demain tout commence, remake français de la comédie mexicaine Ni repris ni échangé d'Eugenio Derbez (2013). Le comédien a parfois du mal à trouver le ton juste et mesuré, bien meilleur lorsqu'il s'agit d'exprimer tout son potentiel burlesque. Quant à Hugo Gélin, il livre une comédie familiale plutôt longuette. Vingt minutes en moins et ça changeait pas mal de choses.