par Cédric Melon
26 mai 2016 - 15h50

Deadpool

année
2016
Réalisateur
InterprètesRyan Reynolds, Morena Baccarin, Ed Skrein, Gina Carano, Brianna Hildebrand
éditeur
genre
notes
critique
7
10
label
A

Wade Wilson, un ancien militaire des Forces Spéciales atteint d’un cancer généralisé, subit une expérimentation hors norme qui va développer de nouvelles capacités mais aussi le défigurer, le privant de sa bien‑aimée. Il se met alors en tête de se venger et commence à traquer son médecin bourreau.

Outrancier, irrespectueux, potache… Le principe de Deadpool et son traitement radical font définitivement tache dans l’univers policé des super‑héros Marvel. Le héros, « propre spectateur de ses aventures » (comme dans le comics original, il s'adresse directement aux spectateurs), dézingue à tout va dans de grandes giclées de sang, et quand ce n’est pas à coup de flingue ou de latte, il ouvre sa grand bouche afin d'exercer son art oratoire comme personne. Et tout le monde y passe : les héros Marvel, les comédiens du moment comme Ryan Reynolds lui‑même.

Certes, le film aurait pu être plus insolent encore, mais on part de tellement moins dans l'univers des blockbusters actuel que Deadpool mérite quand même que l’on s’y attarde un peu. C’est certes moins efficace que Kickass qui exploitait le même filon, mais Ryan Reynolds incarne tellement le personnage (il supporte le projet depuis des années) qu’on le redécouvre en tant que comédien, et le moins que l’on puisse dire, c’est qu’il assure.

La réalisation est nerveuse et le rythme soutenu du début à la fin. À défaut de passer un grand moment, on passe un bon moment !

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blu-ray
cover
- de 12 ans
Prix : 24,99 €
disponibilité
17/06/2016
image
BD-50, 108', zone B
2.40
HD 1 080p (AVC)
16/9
bande-son
Français DTS 5.1
Anglais DTS-HD Master Audio 7.1
Allemand DTS 5.1
Italien DTS 5.1
sous-titres
Français, anglais, danois, néerlandais, finnois, allemand, italien, norvégien, suédois
10
10
image
C'est hyper‑net, hyper‑dense, hyper‑saturé, hyper‑froid mais jamais bling‑bling. Les effets spéciaux n'en mettent pas plein la vue mais sont plutôt là pour ajouter du détail et des expressions au visage masqué de Deadpool. Une image ancrée dans la réalité, jamais artificielle.
10
10
son
Un feu d'artifice de parlotte et d'effets dans tous les sens. La VO DTS-HD Master Audio 7.1 et son débit dépassant souvent les 7 Mbps écrase largement la VF DTS 5.1 mi-débit. Ce n'est clairement pas le même film, ni le même délire en français. Avec mention spéciale pour l'utilisation des enceintes arrière et surround back en VO. Autre raison d'opter pour cette dernière, le jeu d'acteur de Ryan Reynolds qui, pour le coup, n'a quasiment que sa voix et son bagou pour exister.
8
10
bonus
- Commentaires audio du réalisateur, de Ryan Reynolds et du scénariste
- Commentaires audio du réalisateur et du co-créateur
- Scènes inédites commentées ou non (19')
- Bêtisier (6')
- Galerie (concept art, costumes, story-boards...)
- Des comics à l'écran (80')
- La hotte de Deadpool (24')
- Premières images de X-Men Apocalypse (2')
Une section bonus remplie à craquer. Les morceaux de bravoure étant les commentaires audio vraiment sympas dans deux styles très différents, et les modules « Des comics à l'écran » et « La hotte de Deadpool ». Le ton est direct, sincère, souvent drôle (on parle volontiers de « débâcle Wolverine ») et le tout bourré d'infos sur les origines du film ou encore l'implication totale de Ryan Reynolds dans l'aventure. On apprend ainsi que pour faire plier le studio en amont de la production, la fine équipe (dont Ryan Reynolds) a volontairement fait fuiter sur le net le test footage (la baston lors de la poursuite en voitures au début du film) pour se faire épauler par le public enthousiaste. Bien joué.
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