Dark Country
Après une nuit agitée et beaucoup d’alcool ingurgité, Dick et Gina (Thomas Jane et Lauren German) se réveillent dans un motel de Las Vegas. Une bague de fiançailles au doigt de la jeune femme et le certificat d’une chapelle leur rappellent qu’ils se sont mariés la veille. Ils ne se connaissent que depuis un jour, mais commencent déjà à éprouver des sentiments amoureux. Pour célébrer leur union et sans doute échapper à leur ancienne vie, ils décident de passer leur lune de miel à Sedona, Arizona. Mais, alors qu’ils s’apprêtent à partir, un homme aussi mystérieux qu’inquiétant avertit Dick d’un danger, lui conseillant de prendre soin de sa nouvelle épouse et de ne surtout pas s’éloigner de la route principale. Ces quelques mots n’empêchent pas les tourtereaux d'entreprendre un long périple dans le désert. Mais ils ne vont pas aller bien loin, stoppés net par un blessé grave qu’ils évitent de justesse…
Acteur notamment vu dans The Mist de Frank Darabont, et actuellement héros de la série TV Hung, Thomas Jane signe avec Dark Country son premier long métrage. Lorgnant à la fois vers le film noir, le fantastique paranoïaque d’un Stephen King et un épisode de La quatrième dimension, le jeune réalisateur livre un gloubi‑boulga indigeste, au twist aussi prévisible que convenu. Outre un scénario creux à la conclusion plus que bâclée, on assiste à un spectacle mal mis en scène, grossier, bourré de fonds verts et d’incrustations piteuses.
Certes, le budget était minimaliste (environ 4 millions de dollars). Mais cela n’excuse pas tout, surtout pas le manque d’envie de raconter une histoire.