Dans la brume électrique
Dave Robicheaux (Tommy Lee Jones), inspecteur routard installé à New Iberia, au cœur des bayous de Louisiane, tente de mettre la main sur un serial killer spécialisé dans les meurtres de jeunes femmes.
Un jour, Dave croise la route d’Elrod Sykers, un acteur hollywoodien alcoolique venu en Louisiane pour un tournage consacré à la guerre de Sécession et co-financé par un nabab de la mafia locale (John Goodman). Au même moment, l’ouragan Katrina fait resurgir le cadavre enchaîné d’un homme noir disparu quarante ans plus tôt.
Encyclopédie vivante du cinéma hollywoodien classique, Bertrand Tavernier réalise ici son rêve américain et signe un film honnête, un peu poussif, mais flanqué d’un casting première classe, à commencer par Tommy Lee Jones, parfait dans le rôle d’un flic usé, hanté par les fantômes de son passé.
De facture hyper-classique, un peu trop même, Dans la brume électrique est adapté du roman éponyme de James Lee Burke. Plus intéressé par l’atmosphère envoûtante et ouatée de la Louisiane que par l’intrigue policière, Tavernier revient plutôt en forme après cinq années de silence.