Dans l'œil du tigre
Après le décès de sa mère, Kelly Taylor (Briana Evigan) est contrainte de laisser tomber ses projets d’études à l’université afin de s’occuper de son petit frère autiste. Au cours d'une nuit d’intempéries, tous deux se retrouvent enfermés dans la maison familiale, avec un tigre affamé (dernière acquisition de leur beau‑père) pour prédateur.
La définition du huis clos, qui par essence abrite la réserve de l’altérité menaçante, trouve l’une de ses pires illustrations à travers cette série B absolument sans intérêt. Le jeu du chat (félin version XL pour la circonstance) et de la souris aurait pu puiser dans l’imaginaire déroutant des contes horrifiques, mais il n’en est rien, mis à part que le beau‑père cupide supplante la belle‑mère jalouse et tyrannique. On s’en passera volontiers.