par Cédric Melon
24 septembre 2008 - 19h02

Damages saison 1

année
2007
Créateurs
InterprètesGlenn Close, Rose Byrne, Zeljiko Ivanek, Noah Bean, Tate Donovan, Ted Danson
éditeur
genre
notes
critique
7
10
A

La conseillère juridique Ellen Parsons (Rose Byrne) s'enfuit d'un immeuble luxueux de New York. À moitié nue et couverte de sang, la jeune femme ne tarde pas à se faire arrêter par la police. Cut. Six mois plus tôt, Patty Hewes (Glenn Close), redoutable avocate rodée aux arcanes du barreau, enquête sur l’affaire Frobisher, un riche industriel qui aurait mis à la rue 5 000 de ses employés d’origine modeste. Pour l’aider dans son combat juridique contre Frobisher, Hewes engage Ellen Parsons à temps plein. Très vite, la contribution au dossier de la jeune avocate devient une redoutable implication dont personne ne sortira indemne.


Après le Docteur House et son hôpital, Jack Bauer et sa cellule antiterroriste, Vic Mackey et son commissariat de Farmington, Dexter Morgan et son labo, les amateurs de bad guys -décidément très appréciés à Hollywood en ce moment…- vont pouvoir compter avec un nouvel antihéros aussi terrifiant que fascinant : Patty Hewes et son cabinet d’avocats.


Véritable démonstration de structure narrative efficace, Damages saison 1 rivalise d’astuces et d’outils complexes pour façonner une intrigue diabolique au service d’un personnage écrit sur mesure pour la magnifique Glenn Close, qui explore à travers ses affaires les limites d’un système judiciaire américain profitant aux plus sanguinaires, à ceux pour qui la morale et la remise en question sont les armes des faibles, et dont le seul objectif est la victoire finale. Peu importe que les accusés soient coupables ou innocents, que les menteurs soient démasqués ou non, que les honnêtes gens triomphent ou perdent tout… Seul le résultat compte. De bout en bout, la série tient ses promesses, jusqu’au dénouement final incroyable.


Leçon de maîtrise scénaristique, Damages peine toutefois à trouver des personnages à la hauteur de son héroïne qui irradie et intensifie chacune de ses scènes. On reste fascinés par un ensemble qui rend hommage à l'une des plus grandes séries judiciaires jamais diffusées (Murder One en 1995 avec l’excellent Daniel Benzali) sans pour autant l’égaler (la série créée par Steven Bochco avait soigné tous ses personnages, et pas seulement son héros). Souhaitons que pour la saison 2, actuellement en tournage, les auteurs trouvent des adversaires dignes de la redoutable Patty Hewes…

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test
blu-ray
cover
- de 12 ans
Prix : 44,99 €
disponibilité
10/09/2008
image
4 BD-50, 13 épisodes, zone B
1.78
HD 1 080p (Mpeg4 AVC)
16/9 natif
bande-son
Français Dolby TrueHD 5.1
Anglais Dolby TrueHD 5.1
Espagnol Dolby Digital 5.1
Portugais Dolby Digital 5.1
sous-titres
Français, anglais, arabe, danois, bulgare, néerlandais, hindi, hébreu, islandais
8
10
image
Une image de très haute volée au piqué resplendissant qui souligne de fort belle manière l'intérêt de la HD pour les séries TV. Le master est tout simplement sublime, les couleurs chatoyantes, l'encodage optimisé et les contrastes irréprochables. Seules les scènes de flash-forward, traitées différemment avec un grain exagéré et des filtres en surabondance, sont en rupture avec le reste de la série. Un contraste parfois gênant.
5
10
son
On est loin de la série d'action prête à en découdre avec une installation exigeante. Pourtant, la musique et la puissance de certaines scènes sont habilement réparties entre les différents canaux. L’ensemble manque un peu d’amplitude mais parvient à créer un environnement sonore très appréciable. La VF, elle aussi en Dolby TrueHD 5.1, bénéficie de moins de détails sonores que son homologue américaine et n’exploite pas tous les éléments sonores symptomatiques de la série.
7
10
bonus
- Deux commentaires audio (pilote et épisode 11)
- Making of (23')
- Module sur les auteurs de la série (13')
- Série de featurettes didactiques où avocats et professeurs de droit expliquent les termes juridiques et les options légales en perspective d’une action collective, avec exemples à l’appui (18')
- Scènes coupées (12')
- Bandes-annonces
Une interactivité très complète qui nécessite impérativement d’avoir déjà vu l’intégralité de la première saison avant de s’y plonger pour ne pas déflorer l’intrigue et ses rebondissements. On retiendra sans hésiter le focus sur la loi américaine et les deux commentaires audio où scénaristes et comédiens (dont Glenn Close) analysent et justifient leurs choix. Anecdotes et renseignements foisonnent. On est plus réservés sur la pertinence des deux modules (making of et sujet sur les auteurs) qui surlignent, sans véritable valeur ajoutée, ce que vous aurez déjà vu en regardant les épisodes de la première saison.
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