Crazy Stupid Love
La petite vie bien rangée de Cal Weaver (Steve Carell) ‑25 ans de mariage, une paire d’adorables bambins, maison confortable et emploi sécurisant‑ tourne au vinaigre le jour où sa femme Emily (Julianne Moore) demande le divorce.
Désemparé, il croit pouvoir épancher sa peine dans les bars. Il fait alors la connaissance de Jacob Palmer (Ryan Gosling, Drive), un trentenaire collectionneur de conquêtes. Le jeune homme devient alors le coach en séduction de Cal. Les aventures s’enchaînent mais ses sentiments le ramènent toujours vers son épouse. De son côté, Robbie (Jonah Bobo), leur fils de 13 ans, fou amoureux de sa baby‑sitter, compte bien utiliser toutes ses ressources pour le lui faire savoir.
Dans Crazy Stupid Love, les décennies qui séparent les générations font semblant d’exister. Cal, le père de famille responsable, prend non seulement des cours de drague et de relooking avec un coureur professionnel, mais il est aussi attentif aux leçons d’éducation sentimentale données par son ado (en surrégime hormonal) de fils. Époux contrarié, célibataire endurci et teenager inexpérimenté se passent ainsi le relais des situations grivoises. Et chaque tranche d’âge en prend pour son grade, qu’il s’agisse de vengeance ou d’espoir de réconciliation.
L’amour et l’humour font donc bon ménage, dommage qu’ils ne sachent pas toujours contourner quelques sorties niaiseuses (surtout en toute fin de film).